LeCVS est un relais pour faire entendre la voix du rĂ©sidant ou de la famille. Il est obligatoire dans toutes les maisons de retraite. Il doit comprendre au moins deux reprĂ©sentants des personnes accueillies, un reprĂ©sentant des familles, un membre du personnel (tous Ă©lus), ainsi qu’un reprĂ©sentant de l’organisme gestionnaire. Il se rĂ©unit au moins trois fois par
Le Conseil de Vie Sociale CVS en Ehpad permet d’évoquer les points importants des aspects qui constituent la vie quotidienne du rĂ©sident. Le plus souvent y sont Ă©voquĂ©s l’organisation des services , les activitĂ©s et animations proposĂ©es, la vie quotidienne, les projets d’évolution pour l’établissement travaux, Ă©quipements, etc
. Ce conseil se rĂ©unit au minimum trois fois par an, sur convocation du prĂ©sident. Le CVS permet aux rĂ©sidents de faire remonter les problĂšmes rencontrĂ©s, d’en discuter et d’essayer de trouver des solutions, son but Ă©tant de donner au maximum la parole aux rĂ©sidents. Chaque rĂ©union fait l’objet d’un compte-rendu validĂ© et signĂ© par tous les membres participants. Qui participe ? Afin d’ĂȘtre le plus objectif possible le CVS rĂ©unit tous les acteurs concernĂ©s par la vie quotidienne au sein de l’Ehpad. C’est Ă  dire Des reprĂ©sentants des rĂ©sidents Des reprĂ©sentants des familles Des reprĂ©sentants du personnel Des reprĂ©sentant de l’établissement Pour chaque collĂšge, plusieurs reprĂ©sentants peuvent intĂ©grer le CVS sur la base du volontariat. Ainsi tout volontaire peut demander Ă  intĂ©grer le CVS par courrier adressĂ© Ă  la direction de l’établissement. Les rĂ©sidents et leurs familles doivent reprĂ©senter plus de la moitiĂ© des membres prĂ©sents au CVS, sinon les dĂ©cisions prises ne sont pas valables. Faire entendre sa voix ? Si vous rencontrez des problĂšmes dans l’établissement, si vous avez des idĂ©es d’amĂ©lioration, des activitĂ©s Ă  proposer ou des questions sur les services de l’Ehpad, n’hĂ©sitez pas Ă  vous tourner vers vos reprĂ©sentants ou venez en parler lors des rĂ©unions de prĂ©parations. Vous souhaitez devenir membre ? N’hĂ©sitez pas Ă  le faire savoir Ă  la directrice. OĂč trouver les comptes rendus de rĂ©unions ? Vous trouverez le compte rendu du dernier CVS dans la rubrique Espace RĂ©servĂ©. Cet espace est rĂ©servĂ© aux familles des rĂ©sidents. Pour accĂ©der Ă  cet espace, il faut un mot de passe. N’hĂ©sitez pas Ă  demander le mot de passe Ă  l’animatrice. Merci
cvs en ehpad faire entendre sa voix
Voixconsultatives de tous les : Le reprĂ©sentant de l’éta lissement - Pierre-Bernard GESREL, directeur Le reprĂ©sentant d’une asso iation d’usagers extĂ©rieurs - Joseph GAUTIER, membre CISS 22 Contact CVS Foyer de vie de Moncontour: HospitalitĂ© Saint-Thomas de Villeneuve 1 place du Chauchix 22510 MONCONTOUR ou : cvs-foyer@ et Access through your institutionPratique institutionnelleLibertĂ© chĂ©rie qu’en est-il de la libertĂ© d’aller et venir pour un rĂ©sident en institution ?Beloved freedom. The issue of freedom of movement for nursing home residents☆RĂ©suméÀ la suite de la rĂ©flexion de professionnels travaillant en Ă©tablissement d’hĂ©bergement pour personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes Ehpad sur la libertĂ© d’aller et venir en institution, une enquĂȘte a Ă©tĂ© menĂ©e auprĂšs de rĂ©sidents afin de recueillir leur sentiment sur leur propre exercice de la libertĂ© en Ă©tablissement. Dans la majeure partie des cas, la plus grande entrave Ă  leur libertĂ© est causĂ©e par leurs difficultĂ©s liĂ©es Ă  leur avancĂ©e en Ăąge. Cependant la majoritĂ© conserve le souhait de rester en contact avec l’extĂ©rieur de l’établissement, alors mĂȘme que les plus fragiles ne sont pas toujours capables de l’exprimer work by professionals in French Ehpad nursing homes for the dependent elderly on freedom of movement for residents, a survey was conducted with elderly residents to collect their feelings on their own exercise of freedom in their institutions. In most cases, the greatest obstacle to their freedom arose from their own difficulties related to ageing. However, the majority retained the wish to remain in contact with the outside world, although the most frail and vulnerable were not always able to express it clĂ©sLibertĂ©EhpadAutonomieRĂ©sidentsDroitsKeywordsFreedomNursing homeAutonomyResidentsRightsCited by 0View full text© 2020 Elsevier Masson SAS. All rights reserved.
Ilest important de faire évoluer leur composition et de la renouveler plus souvent car, depuis la création des CVS, la population résidant en EHPAD a changé. Les personnes entrent en établissement à un ùge plus avancé, avec des pathologies plus lourdes et restant moins longtemps. Les familles, à de rares exceptions prÚs, ne s'impliquent plus dans le CVS
Comment amĂ©liorer le fonctionnement des Ă©tablissements mĂ©dico-sociaux de maniĂšre Ă  mieux garantir le respect de la dignitĂ© des usagers et des rĂ©sidents ? C’est la question que pose l’organisation de dĂ©fense des patients et des usagers du systĂšme de santĂ©, France assos santĂ©, dans son communiquĂ© du 21 mars. Alors que 6 % des Français rĂ©sident en institution et que ce chiffre, selon l’Insee, augmentera d’ici 2050 Ă  cause du vieillissement de la population, l’accompagnement adaptĂ© du grand Ăąge et de la dĂ©pendance engage rĂ©flexion. Notamment sur la participation des usagers au fonctionnement des structures sociales et mĂ©dico-sociales qui les accueillent », souligne France assos santĂ©, Ă  l’heure mĂȘme oĂč de graves manquements ont pu ĂȘtre rĂ©vĂ©lĂ©s ces derniers mois. À l’instar des dĂ©rives du groupe Korian et du scandale du systĂšme Orpea » dĂ©noncĂ© par le journaliste Victor Castanet, qui sont venus confirmer et alimenter les signalements de maltraitance » dans certains Ă©tablissements accueillant des personnes ĂągĂ©es ou en situation de handicap. Pour une commission des usagers en Ehpad Car les dispositifs de signalement destinĂ©s Ă  faire entendre les voix des usagers et de leurs familles ont soulignĂ© leurs failles, note le DĂ©fenseur des droits dans son rapport 2021 sur les droits fondamentaux des personnes ĂągĂ©es accueillies en Ehpad Les rĂ©sidents ne sont pas toujours entendus lorsqu’ils Ă©voquent des situations Ă  risque de maltraitance. Le DĂ©fenseur des droits regrette qu’il n’existe pas [...] de Commission des usagers. » Une conclusion partagĂ©e par France assos santĂ©. Nous sommes mobilisĂ©s pour qu’une Commission des usagers s’installe dans tous les Ă©tablissements sanitaires, qui inclurait un reprĂ©sentant des usagers mandatĂ© par l’ARS, qui serait un agent mĂ©diateur extĂ©rieur Ă  l’établissement chargĂ© de son Ă©valuation et de dĂ©fendre les usagers, ce qui fait dĂ©faut Ă  l’actuel Conseil de vie sociale CVS qui reste dans l’entre-soi », souligne Thomas Roux, coordinateur rĂ©gional de France assos santĂ©. Instance Ă©lue par les rĂ©sidents et les familles d’un Ă©tablissement mĂ©dico-social, le CVS, créé par la loi du 2 janvier 2002, est composĂ© de reprĂ©sentants des rĂ©sidents, des familles et du personnel de l’établissement. S’il a pour rĂŽle d’amĂ©liorer le quotidien de l’établissement, sa gestion reste trĂšs interne. RĂ©inventer le fonctionnement statutaire du CVS permettrait de garantir une reprĂ©sentation plus efficace des usagers ». France assos santĂ© appelle Ă©galement Ă  faire Ă©voluer le dispositif Personne qualifiĂ©e », qui assure un rĂŽle de mĂ©diation avec la structure et permet de garantir le respect des droits des rĂ©sidents et des familles. Anciens professionnels du secteur, la liste des Personnes qualifiĂ©es par dĂ©partement est Ă©tablie conjointement par l’Agence rĂ©gionale de santĂ©, la prĂ©fecture de rĂ©gion et le conseil dĂ©partemental. Le problĂšme du dispositif Personne qualifiĂ©e, c’est que ces mĂ©diateurs ne sont pas assez connus », souligne Thomas Roux. En rĂ©gion, le diagnostic rĂ©alisĂ© en 2019 par France Assos SantĂ© Paca ne recense en effet que trĂšs peu de saisines du dispositif moins de 20 saisines des Personnes qualifiĂ©es sur un an pour l’ensemble des Ă©tablissements mĂ©dico-sociaux de la rĂ©gion. Faire mieux connaĂźtre ce dispositif, amĂ©liorer la dĂ©finition de leurs missions et animer un rĂ©seau des Personnes qualifiĂ©es, c’est ce que propose France assos, qui promeut par ailleurs la mise en place de saisines universalisĂ©es via une plateforme qui permette de contacter une Personne qualifiĂ©e compĂ©tente oĂč que l’on soit ».
Leconseil de la vie sociale (CVS) : faire entendre sa voix Le Conseil de la Vie Sociale est un lieu d’échange et d’expression sur toutes les questions intĂ©ressant le fonctionnement de
Introduction Pour comprendre les enjeux qui influent la participation des personnes accompagnĂ©es Ă  leur projet, il faut d’abord comprendre dans quel contexte se joue cette volontĂ© de faire participer les usagers. Pour cela, il faut identifier ce qu’est le dispositif technique du travail social dans lequel les usagers –ceux qui en font usage – vont pouvoir se situer, c’est-Ă -dire s’inscrire dans un rapport d’usage que nous allons tenter de dĂ©finir. Il faut ensuite observer comment la participation s’est instaurĂ©e – nous nous appuierons ici sur sa mise en Ɠuvre dans les Ă©tablissements et services sociaux et mĂ©dico-sociaux – pour pouvoir analyser les difficultĂ©s, les limites et les contradictions auxquelles se heurtent les pratiques de terrain. Non pour se dĂ©courager mais pour dĂ©finir des stratĂ©gies adaptĂ©es. La notion d’usager et le rapport d’usage Le terme usager » est interrogĂ© parce qu’il serait stigmatisant[1]. Au-delĂ  de ce dĂ©bat les mots ont toujours leur importance, c’est la relation d’usage qui m’intĂ©resse. Une personne accompagnĂ©e par un service social ou un Ă©tablissement social ou mĂ©dico-social entre dans un rapport avec un dispositif technique. Comment ça se passe ? Comment naĂźt un objet technique ? Tout d’abord, il nous faut dĂ©finir ce qu’est un dispositif technique. Un dispositif, c’est la ManiĂšre dont sont disposĂ©es, en vue d’un but prĂ©cis, les piĂšces d’un appareil, les parties d’une machine.[2] » Tous les jours, nous manipulons des dispositifs techniques, des plus simples le marteau aux plus complexes le langage. Un dispositif technique naĂźt toujours de la combinaison de trois Ă©lĂ©ments Une idĂ©e Rarement pure invention, c’est en voyant les dispositifs existants que l’on peut imaginer leur Ă©volution. Le vĂ©hicule automobile est une Ă©volution des voitures tractĂ©es. L’ampoule Ă  incandescence est une Ă©volution de la bougie, etc. Mais une idĂ©e ne vaut rien dans l’absolu, elle doit rencontrer
 Un besoin En effet, il ne sert Ă  rien d’inventer le rĂ©frigĂ©rateur au pĂŽle nord ou le manteau fourrĂ© en Afrique Ă©quatoriale. L’idĂ©e de l’inventeur doit rĂ©pondre Ă  une besoin qui se pose ici et maintenant au groupe humain qui adoptera le nouveau dispositif technique. Mais le couple idĂ©e-besoin n’est pas encore suffisant il faut un
 Milieu favorable Par exemple, les travaux d’AndrĂ© Leroy-Gouran montrent que certaines adoptions techniques qui auraient Ă©tĂ© fort utiles Ă  certaines tribus n’ont pu ĂȘtre adoptĂ©es faute de milieu favorable ceci explique les diffĂ©rences d’évolution entre les civilisations. Pour ĂȘtre concret l’usage des outils numĂ©riques connaĂźt une diffusion trĂšs inĂ©gale selon les milieux plus ou moins favorables qu’il traverse, alors que son utilitĂ© est Ă©vidente Cf. les difficultĂ©s liĂ©es Ă  la dĂ©matĂ©rialisation des dĂ©marches Ă  PĂŽle Emploi ou Ă  la CAF. Comment naĂźt un usager ? L’usager – c’est-Ă -dire celui qui va faire usage de ce dispositif technique – naĂźt quant Ă  lui de la combinaison de trois Ă©lĂ©ments Le besoin dont nous avons dĂ©jĂ  parlĂ©. Quand une personne s’adresse Ă  l’accueil d’un service social, c’est parce qu’elle a un besoin d’aide, de prestation, de renseignement
 et qu’elle pense que c’est ce dispositif technique qui va lui apporter la rĂ©ponse. L’utilisateur le fait de franchir le seuil d’un Ă©tablissement ou d’un service en travail social constitue la personne en usager » du dispositif technique qu’est le travail social. Il acquiert, par cet acte qu’il pose, un statut qui le situe socialement – ce peut-ĂȘtre stigmatisant. L’usage dernier Ă©lĂ©ment qui constitue l’usager c’est la maniĂšre dont la personne va utiliser le dispositif technique. Il n’y a pas une façon unique d’utiliser un service social ou un Ă©tablissement social ou mĂ©dico-social. Pour comprendre cette combinaison entre besoin, usager et usage, il n’est qu’à revenir sur quelques grandes inventions. Quand Thomas Edison inventa sa machine nĂ©crophonique » qui donnera naissance au phonographe, c’était pour conserver la voix des morts. C’est la maniĂšre dont les utilisateurs de ce dispositif technique en ont fait usage qui a dĂ©terminĂ© une destination trĂšs diffĂ©rente de celle prĂ©vue par son inventeur Ă©couter de la musique. C’est ce triptyque besoin-usager-usage qui explique que l’invention d’Alexander Graham Bell, le tĂ©lĂ©phone, soit devenue aujourd’hui le smartphone dont chacun est Ă©quipĂ©. Comment naĂźt un usage ? IntĂ©ressons-nous un peu plus Ă  ce que nous venons de nommer l’usage en revenant vers notre sujet la participation des personnes accompagnĂ©es. Pour cela, nous allons nous focaliser sur un plan particulier du travail social le droit des usagers des Ă©tablissements et services sociaux et mĂ©dico-sociaux tel qu’il est fixĂ© dans le Code de l’Action Sociale et des Familles. Les outils prĂ©voyant la participation des usagers rĂ©pondent Ă  une idĂ©e qui rĂ©sulte de l’intention du lĂ©gislateur Ă  l’époque mieux garantir les droits des personnes accueillies mais aussi de la maniĂšre dont cette idĂ©e va ĂȘtre mise en Ɠuvre par les Ă©quipes professionnelles. Cette intention initiale est fondĂ©e sur une reprĂ©sentation de l’usager, de ses besoins, de ses capacitĂ©s, de ce qui est supposĂ© de ses rĂ©actions. Par la mĂ©diation des outils prĂ©vus par la loi, des professionnels vont mettre en Ɠuvre ce droit auprĂšs d’usagers un usage va se construire entre professionnels et usagers. Mais l’usage ne s’arrĂȘte pas lĂ . Il va se produire un effet retour que les systĂ©miciens appellent le feed-back ». C’est-Ă -dire que la façon dont professionnels et usagers vont se saisir des outils contenus dans le Code de l’Action Sociale et des Familles modifie le fonctionnement de l’outil et, ce faisant, modifie les reprĂ©sentations des uns sur les autres. L’usage est un point d’achoppement – Ă  la fois interface et mĂ©diateur – entre l’intention du concepteur du dispositif technique et la maniĂšre dont ce dispositif est appropriĂ©, saisi par celui qui l’utilise. L’usage ne peut jamais ĂȘtre prĂ©dĂ©terminĂ© Ă  sa rĂ©alisation, ni prĂ©visible de façon certaine. En fait, le rapport d’usage est un rapport dialectique Ă  trois termes entre le concepteur, l’objet technique lui-mĂȘme et l’usager. Chaque Ă©lĂ©ment de ce triptyque influence les deux autres, apporte ses contraintes, ses stratĂ©gies et ses possibilitĂ©s ouvertures/fermetures. C’est Ă  l’appui de ces dĂ©finitions que nous pouvons affirmer que l’usage n’est pas une simple utilisation et que l’usager n’est pas un simple utilisateur. Le droit des usagers dans le Code de l’Action Sociale et des Familles Le dĂ©cret du 10 mai 2017 intĂšgre une dĂ©finition lĂ©gale du travail social dans la partie rĂ©glementaire du Code de l’Action Sociale et des Familles, dĂ©finition voulue par le plan d’action gouvernemental en faveur du travail social et du dĂ©veloppement social et issue des premiers travaux du nouveau Haut Conseil du travail social. Cette dĂ©finition parle d’elle-mĂȘme Art. D. travail social vise Ă  permettre l’accĂšs des personnes Ă  l’ensemble des droits fondamentaux, Ă  faciliter leur inclusion sociale et Ă  exercer une pleine citoyennetĂ©. Dans un but d’émancipation, d’accĂšs Ă  l’autonomie, de protection et de participation des personnes, le travail social contribue Ă  promouvoir, par des approches individuelles et collectives, le changement social, le dĂ©veloppement social et la cohĂ©sion de la sociĂ©tĂ©. Il participe au dĂ©veloppement des capacitĂ©s des personnes Ă  agir pour elles-mĂȘmes et dans leur environnement. A cette fin, le travail social regroupe un ensemble de pratiques professionnelles qui s’inscrit dans un champ pluridisciplinaire et interdisciplinaire. Il s’appuie sur des principes Ă©thiques et dĂ©ontologiques, sur des savoirs universitaires en sciences sociales et humaines, sur les savoirs pratiques et thĂ©oriques des professionnels du travail social et les savoirs issus de l’expĂ©rience des personnes bĂ©nĂ©ficiant d’un accompagnement social, celles-ci Ă©tant associĂ©es Ă  la construction des rĂ©ponses Ă  leurs besoins. Il se fonde sur la relation entre le professionnel du travail social et la personne accompagnĂ©e, dans le respect de la dignitĂ© de cette derniĂšre. Le travail social s’exerce dans le cadre des principes de solidaritĂ©, de justice sociale et prend en considĂ©ration la diversitĂ© des personnes bĂ©nĂ©ficiant d’un accompagnement social. » La loi du 2 janvier 2002 a introduit massivement le principe de la participation des personnes accompagnĂ©es. Ce mouvement s’est ensuite amplifiĂ© dans tous les champs de l’action sociale. Cette participation se situe Ă  deux niveaux indissociables la participation de la personne au projet la concernant Ă©laboration, mise en Ɠuvre, Ă©valuation mais aussi participation Ă  la vie et au fonctionnement de l’établissement ou du service. Ces deux notions sont insĂ©parables parce que, pour ĂȘtre acteur de son projet, il faut Ă©galement avoir un droit de regard et la possibilitĂ© d’influer le dispositif technique qui permet la rĂ©alisation de ce projet. Quelques repĂšres prĂ©liminaires Le droit des usagers, tel qu’il est dĂ©fini dans le Code de l’Action Sociale et des Familles Est Ă  relier Ă  la question des rapports entre l’individu et la sociĂ©tĂ© C’est l’affirmation de plus en plus marquĂ©e d’un droit personnel face au collectif qui a permis l’émergence du droit des personnes accompagnĂ©es Cf. ce qui est dĂ©crit plus haut concernant les conditions favorables Ă  m’émergence d’un dispositif technique. Les logiques institutionnelles ne peuvent mettre Ă  mal le respect individuel. Est consubstantiel des droits de l’Homme le droit des usagers n’a de sens que s’il est entendu comme une dĂ©clinaison particuliĂšre des droits de l’Homme. Certes, s’adressant Ă  des humains qui connaissent de maniĂšre ponctuelle ou durable une situation particuliĂšre gĂ©nĂ©rant une vulnĂ©rabilitĂ©. Si on fait l’impasse sur cette dimension, le droit des usagers devient un sous-droit crĂ©ant une sous-catĂ©gorie de citoyens. Est Ă  distinguer des devoirs droits et devoirs ne s’équilibrent pas selon une comptabilitĂ© arithmĂ©tique qui supposerait qu’ils soient toujours en Ă©quilibre. Les droits, par nature, sont inconditionnels puisqu’ils s’attachent au principe d’humanitĂ©. Les devoirs – il y en a toujours dans une sociĂ©tĂ© organisĂ©e – sont conditionnĂ©s par la situation des personnes, leurs liens aux autres, les cultures oĂč ils se rĂ©alisent
 Chacun est donc inconditionnellement titulaire de ses droits cette titularitĂ© ne peut ĂȘtre soumise Ă  la condition d’assumer ses devoirs qui relĂšvent d’un autre plan de significations et de contraintes sociales. Est Ă  repĂ©rer dans le droit positif les rĂšgles Ă©crites et publiĂ©es depuis quatre dĂ©cennies. Cela permet de rĂ©aliser que ce n’est pas un mouvement de mode, ni une rĂ©cente lubie des lĂ©gislateurs mais la constante affirmation de l’individuation de chacun dans les rapports sociaux fondĂ©e sur la dignitĂ©, le respect et la reconnaissance de la citoyennetĂ© de chacun. Est inscrit dans des outils prĂ©cis prĂ©vus par la lĂ©gislation nous y reviendrons. Est Ă  envisager dans une dynamique de changement le droit des usagers n’est pas simplement une mĂ©thode de travail ou un rĂ©fĂ©rentiel de pratiques, il porte un projet politique de promotion de la citoyennetĂ© des personnes les plus fragiles de notre sociĂ©tĂ©. Il porte un projet de sociĂ©tĂ© pour plus de justice, d’égalitĂ©, de respect. Les outils pour garantir le droit des usagers La raison d’ĂȘtre des outils prĂ©vus dans le Code de l’Action Sociale et des Familles – raisons gĂ©nĂ©ralisables au-delĂ  des seuls ESMS – est contenue dans l’article L’exercice des droits et libertĂ©s individuels est garanti Ă  toute personne prise en charge par des Ă©tablissements et services sociaux et mĂ©dico-sociaux. Dans le respect des dispositions lĂ©gislatives et rĂ©glementaires en vigueur, lui sont assurĂ©s 1° Le respect de sa dignitĂ©, de son intĂ©gritĂ©, de sa vie privĂ©e, de son intimitĂ©, de sa sĂ©curitĂ© et de son droit Ă  aller et venir librement ; 2° Sous rĂ©serve des pouvoirs reconnus Ă  l’autoritĂ© judiciaire et des nĂ©cessitĂ©s liĂ©es Ă  la protection des mineurs en danger et des majeurs protĂ©gĂ©s, le libre choix entre les prestations adaptĂ©es qui lui sont offertes soit dans le cadre d’un service Ă  son domicile, soit dans le cadre d’une admission au sein d’un Ă©tablissement spĂ©cialisĂ© ; 3° Une prise en charge et un accompagnement individualisĂ© de qualitĂ© favorisant son dĂ©veloppement, son autonomie et son insertion, adaptĂ©s Ă  son Ăąge et Ă  ses besoins, respectant son consentement Ă©clairĂ© qui doit systĂ©matiquement ĂȘtre recherchĂ© lorsque la personne est apte Ă  exprimer sa volontĂ© et Ă  participer Ă  la dĂ©cision. A dĂ©faut, le consentement de son reprĂ©sentant lĂ©gal doit ĂȘtre recherchĂ© ; 4° La confidentialitĂ© des informations la concernant ; 5° L’accĂšs Ă  toute information ou document relatif Ă  sa prise en charge, sauf dispositions lĂ©gislatives contraires ; 6° Une information sur ses droits fondamentaux et les protections particuliĂšres lĂ©gales et contractuelles dont elle bĂ©nĂ©ficie, ainsi que sur les voies de recours Ă  sa disposition ; 7° La participation directe ou avec l’aide de son reprĂ©sentant lĂ©gal Ă  la conception et Ă  la mise en Ɠuvre du projet d’accueil et d’accompagnement qui la concerne. » La section du Code de l’Action Sociale et des Familles ouverte par cet article fondamental dĂ©cline ensuite les outils visant la mise en Ɠuvre effective de ces principes Le projet d’établissement ou de service ; Le livret d’accueil ; Le contrat de sĂ©jour ; Le rĂšglement de fonctionnement ; Le conseil de la vie sociale et autres formes de participations ; La charte des droits et libertĂ©s de la personne accueillie ; Le droit de recours Ă  une personne qualifiĂ©e ; L’obligation de regroupement des familles ; Les sanctions pĂ©nales en cas de non-respect de ces dispositions L’opposabilitĂ© de ces droits devant les juridictions. Plus largement, ce texte initie des reprĂ©sentations de plus en plus larges des usagers dans des instances aux plans local, rĂ©gional et national. Jusqu’à la participation des usagers aux formations initiales et continues des travailleurs sociaux prĂ©vue par le plan gouvernemental en faveur du travail social et du dĂ©veloppement social d’octobre 2015. A noter les outils s’organisent en deux niveaux Ceux qui rĂ©gissent les rapports interpersonnels livret d’accueil et contrat de sĂ©jour ; Ceux qui rĂ©gulent les relations collectives rĂšglement de fonctionnement et conseil de la vie sociale. L’ensemble de ces outils est contenu dans le cadre dĂ©fini par le projet d’établissement. Le projet et ses outils est lui-mĂȘme contenu dans un ensemble plus large dĂ©fini par la charte des droits et libertĂ©s de la personne accueillie. Les reprĂ©sentations de l’usager en travail social L’évolution lĂ©gislative nous renseigne sur les reprĂ©sentations des usagers qui donnent naissance aux textes de rĂ©fĂ©rence. Galerie de portraits L’usager n°98-657 Cet usager est issu de la loi du 29 juillet 1998 d’orientation relative Ă  la lutte contre les exclusions. C’est une loi ambitieuse qui posait, en son article premier article L115-1 du Code de l’Action Sociale et des Familles que La lutte contre les exclusions est un impĂ©ratif national fondĂ© sur le respect de l’égale dignitĂ© de tous les ĂȘtres humains et une prioritĂ© de l’ensemble des politiques publiques de la nation. » La personne en situation d’exclusion se voit garantir ses droits fondamentaux dans tous les domaines de la vie sociale emploi, logement, santĂ©, justice, Ă©ducation, formation, culture, protection de la famille et de l’enfance. Cette ambition d’une citoyennetĂ© affirmĂ©e, portĂ©e par les institutions sociales dans leur ensemble, mobilise tous les acteurs sociaux entreprises, organisations professionnelles et syndicales, organismes de prĂ©voyance et mutualistes, associations, mais plus largement encore, les citoyens ainsi que l’ensemble des acteurs de l’économie solidaire et de l’économie sociale
 » La loi de lutte contre les exclusions rĂ©introduit la question de l’intĂ©gration sociale comme choix politique au cƓur de toutes les activitĂ©s sociĂ©tales. L’usager qui Ă©merge de cette volontĂ© est pleinement citoyen, non pas porteur de droits spĂ©cifiques mais pleinement titulaire des droits de l’Homme et du citoyen. L’usager n°2002-2 HĂ©ritier de son codĂ©tenu » de 1998, l’usager de la loi rĂ©novant l’action sociale et mĂ©dico-sociale du 2 janvier 2002 est bien nĂ© de la volontĂ© politique d’investir les bĂ©nĂ©ficiaires de l’action sociale et mĂ©dico-sociale d’une citoyennetĂ© de plein exercice ». La difficultĂ© mĂ©thodologique que posait cette visĂ©e est que les usagers en question n’étaient pas, Ă  proprement parler, demandeurs d’exercer ces droits civiques et politiques. Hors les lobbys du champ du handicap, les autres personnes en difficultĂ© sociale, personnes ĂągĂ©es, familles en difficultĂ©s Ă©ducatives
 apparaissaient en ordre dispersĂ©. C’est sans doute ce qui explique que cet usager-lĂ  est restĂ© cantonnĂ© dans l’affirmation de droits individuels, plus attachĂ©s Ă  sa personne – ce qui est dĂ©jĂ  un progrĂšs considĂ©rable – qu’à sa situation sociale. D’ailleurs, les modes de reprĂ©sentation collective prĂ©vus par la loi concernent bien des personnes dĂ©signĂ©es nommĂ©ment au titre de leur situation au regard de l’établissement ou du service et non au titre d’une quelconque reprĂ©sentativitĂ© d’un groupe d’usagers. Dans ce contexte particulier, la promotion de cette nouvelle figure d’usage butte encore aujourd’hui sur l’écueil individualiste. Ne sommes-nous pas, comme le dĂ©noncent certains, plus proches de la figure consumĂ©riste du client que de celle du citoyen ? L’usager n°2002-303 Nous devrions dire patient » pour dĂ©signer cette figure qui fait irruption au mĂȘme moment que l’usager des Ă©tablissements et services sociaux et mĂ©dico-sociaux mais, cette fois, dans le domaine de la santĂ©. La loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et Ă  la qualitĂ© du systĂšme de santĂ©, avant de manifester une intention des dĂ©cideurs politiques, rĂ©sulte des pressions exercĂ©es par certaines associations de malades. C’est donc plutĂŽt dans un rapport de forces, mettant en cause le pouvoir mĂ©dical et la mĂ©ga machine sanitaire française, que se sont affirmĂ©s les droits des malades. Cette figure d’usage est ainsi portĂ©e par une dimension beaucoup plus collective que pour son collĂšgue n°2002-2. Les reprĂ©sentations sont associatives, via un agrĂ©ment dĂ©livrĂ© par le ministĂšre sur la base de la reprĂ©sentativitĂ© de l’organisation de patients. Mais cette figure d’usage est Ă©galement marquĂ©e par la spĂ©cificitĂ© du secteur sanitaire. Les processus thĂ©rapeutiques engagĂ©s dans les hĂŽpitaux n’ont rien de commun avec l’accompagnement des situations sociales et mĂ©dico-sociales des personnes accueillies. On ne vit pas dans un service de gastro-entĂ©rologie alors qu’on passe plusieurs annĂ©es, souvent tout le temps d’une vie professionnelle, dans un foyer de vie ou une maison d’accueil spĂ©cialisĂ©e. Nous pourrions dire que l’usager n°2002-303 est un utilisateur ponctuel d’un service alors que l’usager n°2002-2 est un rĂ©sident ou un habitant, inscrit dans une relation durable qui est la condition de l’efficacitĂ© de l’aide qu’il reçoit. L’usager n°2005-102 La loi du 11 fĂ©vrier 2005 pour l’égalitĂ© des droits et des chances, la participation et la citoyennetĂ© des personnes handicapĂ©es est une rĂ©volution. La figure d’usage qui Ă©merge de cette lĂ©gislation est en rupture avec celles Ă©voquĂ©es prĂ©cĂ©demment. Jusque-lĂ , nous Ă©tions dans une disposition qui consistait Ă  envisager les situations individuelles qui Ă©loignent la personne du jeu social, du fait d’un dĂ©savantage social, d’un handicap, de l’ñge, de la maladie
 Sous l’influence notamment des travaux de l’Organisation Mondiale de la SantĂ©, la lĂ©gislation inverse cette conception des rapports sociaux en ce qui concerne les personnes en situation de handicap ». Ce n’est plus l’individu qui est handicapĂ©, c’est la situation qui crĂ©e le dĂ©savantage. Le rapport social n’est plus envisagĂ© de l’individu vers son environnement mais de la sociĂ©tĂ© vers l’individu. C’est le concept d’inclusion qui prend toute sa dimension dans la perspective d’une sociĂ©tĂ© rĂ©ellement en mesure d’offrir sa place Ă  chacun. Le terme de compensation illustre cette inversion radicale c’est Ă  la sociĂ©tĂ© qu’incombe la responsabilitĂ© de compenser les Ă©carts d’avantages, les diffĂ©rences de situations, les dĂ©ficits individuels. C’est le rĂšgne de l’accessibilitĂ©. Mais cette figure d’usage, nĂ©e dans la constellation du handicap, apparaĂźt trĂšs centrĂ©e sur les handicaps les plus faciles Ă  assimiler socialement, voire qui appellent de la compassion qui est encore une forme de stigmatisation. L’usager n°2009-879 La loi du 21 juillet 2009 portant rĂ©forme de l’hĂŽpital et relative aux patients, Ă  la santĂ© et aux territoires, dite loi HPST » jette un nouveau pont entre le sanitaire et le social en se fondant sur le concept global de santĂ©. Ce faisant, la lĂ©gislation instaure une porositĂ© entre les figures d’usage prĂ©cĂ©demment identifiĂ©es. Il y aurait moins de diffĂ©rence que nous le pensions entre les patients et les usagers ? La loi Kouchner », sur le droit des malades, vue plus haut, nous a permis d’identifier les diffĂ©rences de nature et de forme entre l’action sanitaire et l’action sociale. Dans un mouvement inverse, ce qui permet, aujourd’hui, d’estomper ces diffĂ©rences tient essentiellement Ă  un point de vue le rapport entre les personnes accueillies ou accompagnĂ©es n’est considĂ©rĂ© que sous l’angle technocratique du dispositif d’intervention. Autrement dit, l’usager et le patient se fondent l’un dans l’autre si ne sont observĂ©es que les caractĂ©ristiques de leur relation instrumentale Ă  un dispositif technique d’intervention. Par exemple, la notion de satisfaction est identique entre un malade, un rĂ©sident de Centre d’HĂ©bergement et de RĂ©adaptation Sociale ou une famille accompagnĂ©e en Assistance Educative en Milieu Ouvert si n’est envisagĂ© que le niveau de performance de l’acte, strictement rĂ©duit Ă  sa dimension prestataire le temps d’intervention, la qualitĂ© des repas ou des lits, la bonne dĂ©livrance des informations toutes notions standard attachĂ©es Ă  la rĂ©duction du travail accompli Ă  une simple prestation. N’est-ce pas une instrumentalisation des rapports d’usage ? DifficultĂ©s, limites, contradictions Le rapport d’usage, Ă©voquĂ© en introduction, nous montre qu’il ne suffit pas d’avoir une intention pour que les effets soient conformes aux attentes, mĂȘme quand le dispositif technique est trĂšs Ă©laborĂ©, ce qui est le cas du travail social. C’est pourquoi il est nĂ©cessaire d’évaluer les effets rĂ©els produits par la participation des personnes accompagnĂ©es Ă  leur projet. La libertĂ© se mesure Ă  la longueur de la chaĂźne Un proverbe nihiliste dit que la libertĂ© se mesure Ă  la longueur de la chaĂźne. Il peut s’appliquer au droit des personnes accueillies. En effet, les dispositifs d’intervention sociale sont marquĂ©s par des dĂ©terminants trĂšs forts La stigmatisation que reprĂ©sente le fait de faire usage d’un service social, d’un Ă©tablissement ou d’un service social ou mĂ©dico-social. L’usager est immĂ©diatement identifiĂ© par ses manques sans domicile, sans papier
, sa vulnĂ©rabilitĂ© handicapĂ©, dĂ©pendant
, ses incapacitĂ©s Ă©ducatives, parentales
, son infĂ©rioritĂ© culturelle, Ă©conomique
, etc. L’asymĂ©trie de la relation Ă©tablie avec les travailleurs sociaux. Le jeu transactionnel qui s’instaure place l’usager en infĂ©rioritĂ© sachant/non-sachant, expert/ignorant
. La participation de la personne concernĂ©e apparaĂźt comme un moyen de corriger ces effets nĂ©gatifs. Elle place l’usager en position d’acteur, de co-auteur du projet le concernant. Mais cela suppose que le jeu ne soit pas dictĂ© par les seules rĂšgles de l’organisation de travail social. Vouloir libĂ©rer quelqu’un contre son grĂ© est une forme d’aliĂ©nation. Les slogans de 1968 nous rappellent ces rĂšgles de bon sens ne me libĂšre pas, je m’en charge ! » ; les libertĂ©s ne se donnent pas, elles se prennent ! » ; Le pouvoir sur ta vie, tu le tiens de toi-mĂȘme. ». C’est ainsi qu’il faut comprendre le slogan attribuĂ© selon les cas Ă  Gandhi ou Luther-King tout ce qui est fait pour moi, sans moi, est fait contre moi. » Cette perspective nous donne des pistes mĂ©thodologiques pour conduire la participation des personnes accompagnĂ©es Laisser ouvert des espaces de prise en main du projet par l’usager plutĂŽt qu’imposer des formes toutes faites ; Ouvrir des lieux de dĂ©bat qui ne sont pas dĂ©finis par les seuls professionnels ; Laisser-faire plutĂŽt que faire-faire mĂȘme si l’efficacitĂ© est moindre ; Prendre le temps d’évaluer, avec l’usager, la maniĂšre dont il ressent l’action conduite, au-delĂ  des rĂ©sultats ; Finalement, s’intĂ©resser plus aux moyens mobilisĂ©s, aux chemins empruntĂ©s avec l’autre qu’aux rĂ©sultats eux-mĂȘmes. ESMS un dispositif compliquĂ© Les Ă©tablissements et services sociaux et mĂ©dico-sociaux sont des ensembles techniques d’une rare complexitĂ©. C’est normal du fait des objets extrĂȘmement dĂ©licats qui y sont traitĂ©s et qui touchent Ă  la vie de personnes fragiles. Cependant, nous devons comprendre que ce n’est pas Ă©vident pour un usager de se situer au regard de ces Ă©normes machines Ă  produire de l’aide. La responsabilitĂ© des professionnels est de tout mettre en Ɠuvre pour permettre Ă  l’usager de comprendre la maniĂšre dont cela fonctionne livret d’accueil, les rĂšgles qui prĂ©valent rĂšglement de fonctionnement, les moyens dont il dispose pour influencer le processus construction du projet personnalisĂ©, les lieux oĂč son avis est attendu et produira des effets conseil de la vie sociale, les engagements qui sont attendus de lui contrat de sĂ©jour, etc. Tous ces outils, et d’autres qu’il faudra encore inventer, sont de vĂ©ritables modes d’emploi de l’organisation qui sont une façon de remettre les clefs de la machine Ă  l’usager qui reste le premier concernĂ© par ce qu’elle va produire. Conflit de modĂšles Une difficultĂ© supplĂ©mentaire apparaĂźt Ă  l’analyse. La participation des personnes accompagnĂ©es se trouve confrontĂ©e Ă  des conflits de modĂšles que la lĂ©gislation n’a pas tout Ă  fait rĂ©solus. Trois matrices inspirent les pratiques en travail social qui se combinent entre elles de maniĂšre hĂ©tĂ©roclite, qui s’hybrident entre elles Le modĂšle communautaire ce sont des groupes de pairs qui travaillent ensemble, Ă  partir de leur expĂ©rience commune, Ă  la rĂ©solution des problĂšmes des membres de leur communautĂ© sociale ; Le modĂšle marchand des prestataires mettent Ă  disposition de personnes des rĂ©ponses Ă  leurs besoins dans une relation commerciale qui mobilise la concurrence entre les offreurs de services et la capacitĂ© solvable des clients qui payent les services. Le modĂšle administratif c’est l’État qui est responsable de l’offre sociale et mĂ©dico-sociale et qui la met en Ɠuvre via ses services publics. L’usager n’est plus client mais administrĂ© ce qui peut limiter sa possibilitĂ© de libre choix mais prĂ©sente l’avantage d’un systĂšme Ă©galitaire, au risque de la standardisation. DifficultĂ©s autour des relations Nous pouvons repĂ©rer trois cas de figure quant Ă  la maniĂšre dont la relation se joue entre professionnel et usager La lĂ©gation repose sur l’idĂ©e de legs, de don. L’usager dĂ©missionne de son destin pour le confier Ă  un intervenant. Le rapport entre professionnels et usager ne peut se bĂątir sur une collaboration quelconque puisqu’il s’agit d’un transfert d’autoritĂ© Ă  une personne jugĂ©e compĂ©tente pour l’exercer. Il y a substitution. La lĂ©gation est trĂšs Ă©loignĂ©e du modĂšle communautaire. Elle emprunte au modĂšle marchand l’idĂ©e d’expertise extĂ©rieure et au modĂšle administratif celle de subordination et de sĂ©paration des rĂŽles. La dĂ©lĂ©gation introduit l’idĂ©e de confier une mission Ă  un tiers. L’intervenant social est ici lĂ©gitimĂ©, au-delĂ  de la disqualification ponctuelle de l’usager, par une mission d’utilitĂ© sociale. La dĂ©lĂ©gation suppose un accord entre dĂ©lĂ©guant et dĂ©lĂ©guĂ©. Il y a complĂ©mentaritĂ©. La dĂ©lĂ©gation reste Ă  distance des logiques communautaires. Elle inspire au modĂšle marchand le principe de dĂ©lĂ©gation de compĂ©tence. Elle est au cƓur du systĂšme de dĂ©mocratie reprĂ©sentative. Le contrat envisage tout autrement la relation. Il reconnaĂźt les compĂ©tences de part et d’autre et les associent vers un but commun. Il vise Ă  corriger l’asymĂ©trie des places entre professionnel et usager. Le contrat traverse les trois modĂšles Dans modĂšle communautaire il illustre la notion de contrat social » ; Dans le modĂšle marchand il est le pivot de la relation commerciale qui est exclusivement contractuelle ; Dans le modĂšle administratif il identifie l’évolution des droits civils et politiques vers les droits sociaux l’État est redevable de ses engagements devant chaque citoyen. Contradiction des rĂ©fĂ©rences Pour conclure en allant un peu plus loin, nous pouvons dire que les modĂšles de participation des personnes accompagnĂ©es communautaire, marchand, administratif, les dĂ©clinaisons auxquelles ils donnent naissance lĂ©gation, dĂ©lĂ©gation, contrat ne se trouvent jamais Ă  l’état pur. Les pratiques de terrain sont toujours des compositions entre les trois modĂšles et les trois figures relationnelles. La raison d’ĂȘtre de cette situation tient au fait qu’à travers l’histoire, des rĂ©fĂ©rences diffĂ©rentes se sont faites jour, se sont sĂ©dimentĂ©es dans le temps. Trois modĂšles identifiĂ©s par SaĂŒl Karsz[3] sont Ă  l’Ɠuvre La charitĂ© hĂ©ritĂ©e du modĂšle judĂ©o-chrĂ©tien visant Ă  faire le bien pour l’autre, selon une visĂ©e individuelle qui place en supĂ©rioritĂ© l’intervenant, le bĂ©nĂ©ficiaire est marquĂ© par le manque et le dĂ©nuement. Il s’agit d’aider, de sauver, de redresser. La prise en charge fondĂ©e sur la demande, elle s’adresse Ă  des destinataires dont les conditions de vie les empĂȘchent d’ĂȘtre sujets, pleinement autonomes. L’intervenant est un expert qui apprĂ©hende les problĂšmes de maniĂšre plus collective dans les registres culturels et sociaux. C’est le rĂšgne de la relation d’aide. La prise en compte convoque le registre – plus psychanalytique – du dĂ©sir, s’adresse Ă  des sujets socio-dĂ©sirants » dans la double dimension de l’inconscient et de l’idĂ©ologie deux matrices qui font l’humain. L’intervenant est lĂ  pour aider le sujet Ă  prendre en main son destin. Mais ces trois rĂ©fĂ©rences ne peuvent ĂȘtre considĂ©rĂ©es isolĂ©ment l’une de l’autre. Elles forment le terreau des pratiques, constituant des couches sĂ©dimentaires qui irriguent les maniĂšres de faire, Ă  travers l’histoire on peut repĂ©rer les moments historiques oĂč une rĂ©fĂ©rence a dominĂ© les autres, Ă  travers les publics selon que l’on s’inscrit dans le champ du handicap ou de l’inadaptation, ou de la protection des personnes vulnĂ©rables, Ă  travers les organisations selon les rĂ©fĂ©rences thĂ©oriques mobilisĂ©es. Conclusion Finalement, cette rapide traversĂ©e des caractĂ©ristiques qui dĂ©terminent les conditions de la participation des personnes accompagnĂ©es montre la place prĂ©pondĂ©rante que prend le professionnel Non pour faire pour » l’usager car il se substituerait alors Ă  sa capacitĂ© d’agir qui doit ĂȘtre systĂ©matiquement recherchĂ©e au maximum des potentiels de la personne. Non pour faire avec » car c’est toujours la visĂ©e portĂ©e par le professionnel qui domine et impose ses vues parce que l’usager ne dispose pas des codes pour maĂźtriser la situation. Mais pour faire ensemble », c’est-Ă -dire s’engager dans une aventure dont les tenants et aboutissants ne sont pas dĂ©finis prĂ©alablement mais s’élaborent au fur et Ă  mesure du chemin partagĂ©. L’accompagnement, le projet, deviennent alors des sentiers qui se tracent en marchant entre usagers et professionnels. [1] Cf. le dernier rapport du CSTS paru en 2015 Refonder le rapport aux personnes Merci de ne plus nous appeler usagers» [2] DĂ©finition du Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales – CNRTL. [3] S. Karsz, Pourquoi le travail social ? Dunod, 2004. Retrouvez toutes les informations Ă  propos de Roland JANVIER sur la page Ă  propos.
Toustypes d’établissement confondus, 1 CVS sur 50 fonctionne correctement. Ce qui Ă©tait une obligation innovante dans la loi de 2002 est devenu trop souvent une coquille vide, quand il est mis en place. S’agissant de sa composition, d’abord. Le CVS constitue dĂ©jĂ  un espace dans lequel sont reprĂ©sentĂ©s les rĂ©sidents et les familles.

Structurer l'ordre du jour Le champ d’intervention d’un conseil de vie la sociale est large. Il est nĂ©cessaire de structurer l’ordre du jour, le dĂ©roulĂ© de la rĂ©union et son compte rendu. Cela favorise un dialogue constructif et respectueux de toutes les attentes et propositions. Des recommandations pour l’ordre du jour Eviter des formulations de points Ă  l'ordre du jour accusatrices, bloquantes ou affirmatives, et privilĂ©gier plutĂŽt des formules interrogatives permettant d'approfondir un dysfonctionnement, des propositions et de rechercher par le dialogue des solutions. Classer les questions selon les thĂšmes suivants -Informations gĂ©nĂ©rales sur la situation et l’évolution de l’établissement Nombre de rĂ©sidents entrĂ©es et sorties, de personnels, remplacements, absentĂ©isme, situation financiĂšre, travaux Ă  venir, contrat de sĂ©jour, projets
 -Accompagnement, vie sociale et bientraitance Questions relatives Ă  la restauration, l’animation, projets de vie, toilettes, couchages, relations avec le personnel et entre rĂ©sidents, ateliers thĂ©rapeutiques, place des bĂ©nĂ©voles existence ou non d’une charte des bĂ©nĂ©voles... -Parcours de soins Questions relatives Ă  la prise en charge mĂ©dicale, aux soins infirmiers, prĂ©vention de la dĂ©shydratation de la dĂ©nutrition et des chutes, protocole de prise en charge de la douleur, soins bucco dentaires, troubles de la dĂ©glutition, hygiĂšne, prothĂšses, hospitalisations, interventions des Ă©quipes mobiles, tĂ©lĂ©mĂ©decine
 - Installations, locaux et matĂ©riels Questions relatives Ă  la sĂ©curitĂ© et Ă  la qualitĂ© des infrastructures des parties communes internes et externes et des chambres, Ă©clairage, chauffage
 Lits et matĂ©riels mĂ©dicalisĂ©s, appels malades, tĂ©lĂ©phone
 Le compte rendu du CVS Le compte-rendu, plus qu’un procĂšs verbal, est important. Il donne la possibilitĂ© de reflĂ©ter la vie sociale de l’établissement. Il assure une trace Ă©crite des avancĂ©es ou des reculs en matiĂšre de bientraitance. Le compte-rendu est de la compĂ©tence des Ă©lus du CVS et de son prĂ©sident. Des recommandations RĂ©aliser un compte-rendu prĂ©cis de la rĂ©union par un Ă©lu du CVS Penser Ă  un ou des Ă©lus preneurs de notes pendant la rĂ©union. VĂ©rifier ensuite avec d’autres Ă©lus son contenu. Valider par courriel avec la direction et les autres membres du CVS, au cours du mois, sans attendre le prochain CVS , Respecter la confidentialitĂ© des dĂ©bats, sans nommer des personnes Joindre Ă©ventuellement au compte-rendu un sommaire ou une synthĂšse des points abordĂ©s pour faciliter une lecture rapide. Obtenir de la direction un panneau libre d’affichage des Ă©lus du CVS. Afficher le compte-rendu dans le hall d’entrĂ©e de l’établissement et faire diffuser, par un Ă©lu, aux familles par voie Ă©lectronique. Relater les dĂ©cisions ou l’ordre du jour du CVS dans un article du journal interne des rĂ©sidents ou sur site web existant avec l’accord de la direction Transmettre dans certains cas le compte-rendu validĂ© aux tutelles conseil dĂ©partemental et/ou Ă  l’ARS Des conseils sur la forme du compte rendu Date de la rĂ©union CVS, participants Demandes et avis des rĂ©sidents et des familles RĂ©ponses de la direction Commentaires des Ă©lus du CVS Informations gĂ©nĂ©rales Questions
. Accompagnement, vie sociale et bientraitance Questions 
 PrĂ©vention dans le parcours de soins et de santĂ© Questions. Installations, locaux, matĂ©riels Questions 
 Points en attente de rĂšglement Questions... Points divers

Ilssont prĂ©sents dans diffĂ©rentes instances de l’établissement pour faire entendre la voix des usagers et veiller au respect de leurs droits. Ils facilitent l’expression des usagers, favorisent le dialogue et l’échange avec les professionnels. Ils peuvent Ă©galement vous assister dans le cadre d’une rĂ©clamation et rechercher avec vous une solution et vous
LAnesm Agence nationale de l’évaluation et de la qualitĂ© des Ă©tablissements et services sociaux et mĂ©dico‐sociaux a prĂ©sentĂ© les rĂ©sultats d’une enquĂȘte nationale sur le dĂ©ploiement des bonnes pratiques professionnelles au sein des EHPAD. Source ANESM Une comparaison des pratiques professionnelles d’aujourd’hui Ă  celles de 2010 Dans le cadre de l’opĂ©ration “Bientraitance des personnes ĂągĂ©es accueillies en Ă©tablissement”, engagĂ©e par le SecrĂ©tariat d’Etat Ă  la solidaritĂ©, l’enquĂȘte rĂ©pond Ă  deux objectifs Engager les professionnels dans la dĂ©marche d’auto Ă©valuation de leurs pratiques RĂ©aliser un Ă©tat des lieux des pratiques de bientraitance en Ă©tablissements En Ă©valuant les rĂ©sultats, on remarque notamment Une amĂ©lioration importante des pratiques concourant Ă  la bientraitance et Ă  la qualitĂ© de vie des personnes ĂągĂ©es Le rĂŽle dĂ©terminant des recommandations de l’Anesm sur les pratiques des professionnels en Ă©tablissements EHPAD > Consulter le rapport d’enquĂȘte en intĂ©gralitĂ© Des progrĂšs importants Ă  noter dans divers domaines L’accueil des personnes Des progrĂšs sont Ă  souligner dans l’attention portĂ©e par les Ă©quipĂ©s Ă  l’accueil des personnes. En moyenne par Ă©tablissement, 61% des nouveaux rĂ©sidents ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une visite prĂ©alable de l’établissement avant leur arrivĂ©e dans l’Ehpad. Pour permettre aux personnes de prendre rapidement leurs repĂšres, on note Ă©galement une volontĂ© de personnalisation de l’accueil possibilitĂ© d’amĂ©nager sa chambre, prĂ©sentation aux autres rĂ©sidents, petite attention de bienvenue
 L’accompagnement de la fin de vie PrĂšs des deux tiers des Ehpad 65% mettent en Ɠuvre des pratiques pour former le personnel Ă  l’accompagnement de la fin de vie identifier une personne de confiance, recourir Ă  des compĂ©tences externes, accueillir les familles auprĂšs du rĂ©sident pour accompagner ses derniers moments
 Les relations sociales et familiales L’enquĂȘte rĂ©vĂšle Ă©galement que l’entourage des rĂ©sidents est majoritairement mobilisĂ© au moment de l’arrivĂ©e en Ă©tablissement. Cependant, aprĂšs le premier accueil, les relations se limitent la plupart du temps Ă  des visites et l’entourage participe peu Ă  des activitĂ©s, des repas ou des sorties avec le rĂ©sident. En termes de chiffres, la moitiĂ© des rĂ©sidents reçoit chaque semaine la visite de proches, alors que 10% des rĂ©sidents n’ont reçu aucune visite, ou n’en ont effectuĂ© aucune au domicile de l’entourage depuis 6 mois. Des axes de dĂ©veloppement et de prĂ©vention La libertĂ© d’aller et venir Une proportion importante des nouveaux arrivants sont libres d’aller et venir, mais plus particuliĂšrement Ă  l’intĂ©rieur des Ă©tablissements. En moyenne par Ehpad, 73% des nouveaux rĂ©sidents ont fait l’objet d’une Ă©valuation des risques et bĂ©nĂ©ficient de la libertĂ© d’aller et venir au sein de l’établissement. Des politiques prĂ©ventives Afin de rĂ©duire les risques et de maintenir au mieux l’autonomie des personnes ĂągĂ©es, des actions de prĂ©vention sont mises en place. InterrogĂ©s sur ce thĂšme, 65% des prĂ©sidents de CVS considĂšrent que leur Ă©tablissement favorise toujours le maintien de l’autonomie des personnes contre 50% en 2010. Par ailleurs, 67% dĂ©clarent que leur Ehpad favorise toujours une bonne qualitĂ© de vie des personnes. L’action de prĂ©vention la moins mise en Ɠuvre au sein des Ehpad, parmi celles interrogĂ©es dans l’enquĂȘte, est celle portant sur le risque d’hospitalisation en urgence, alors que 99% des Ehpad ont mis en place des actions de prĂ©vention concernant les risques de dĂ©nutrition. Navigation des articles Bien traitance les bonnes pratiques
Celafait d'ailleurs partie de nos propositions : créer un CVS opérationnel et décisionnaire dans tous les Ehpad. Si cela avait été mis en place plus tÎt, je pense qu'un certain nombre de
Au JO du 27 avril 2022 a Ă©tĂ© publiĂ© le dĂ©cret n° 2022-688 du 25 avril 2022 portant modification du conseil de la vie sociale CVS et autres formes de participation. . 1. PrĂ©sentation Ce dĂ©cret vient modifier la rĂšglementation des CVS et autres formes de participation des personnes accueillies ou accompagnĂ©es dans les Ă©tablissements et services sociaux et mĂ©dico-sociaux ESSMS ; ce nouveau rĂ©gime entrera en vigueur le 1er janvier 2023. Le CVS Organisation Acte institutif A raison de la modification de la rĂ©daction d l’article D. 311-27, l’acte institut du CVS devra ĂȘtre transmis Ă  l’autoritĂ© compĂ©tente pour dĂ©livrer l’autorisation. Composition Le nouvel article D. 311-5 du Code de l’action sociale et des familles CASF redĂ©finit la composition du CVS qui devra dĂ©sormais comprendre au moins 2 reprĂ©sentants des personnes accompagnĂ©es. Si la reprĂ©sentation des personnes accompagnĂ©es ne peut ĂȘtre assurĂ©e, alors 2 reprĂ©sentants de groupements de personnes accompagnĂ©es au maximum seront Ă©ligibles pour les reprĂ©senter et la participation des personnes accompagnĂ©es devra systĂ©matiquement ĂȘtre recherchĂ©e nouvel article D. 311-11, alinĂ©a 4 ;1 reprĂ©sentant Ă©lu des professionnels employĂ©s par l’établissement ou le service. Ce reprĂ©sentant sera Ă©lu par l’ensemble des salariĂ©s de droit privĂ© ou agents nommĂ©s dans des emplois permanents. Les candidats devront avoir une anciennetĂ© au moins Ă©gale Ă  6 mois au sein de l’ESSMS ou dans la profession s’il s’agit d’une crĂ©ation d’établissement ou de service. Le scrutin sera secret et majoritaire Ă  un tour. En cas d’égal partage des voix, le candidat ayant la plus grande anciennetĂ© dans l’établissement et service ou dans la profession sera proclamĂ© Ă©lu nouvel article D. 311-13. Les dispositions de l’article D. 311-12, relatives aux rĂšgles actuelles de dĂ©signation des professionnels, seront abrogĂ©es ;1 reprĂ©sentant de l’organisme gestionnaire. Par ailleurs, si la nature de l’ESSMS le justifie, le CVS comprendra Ă©galement 1 reprĂ©sentant de groupement des personnes accompagnĂ©es de la catĂ©gorie d’ESSMS concernĂ©e ;1 reprĂ©sentant des familles ou des proches aidants des personnes accompagnĂ©es ; dans les ESSMS pour enfants mineurs et dans ceux accueillant des majeurs protĂ©gĂ©s 1 reprĂ©sentant des reprĂ©sentants lĂ©gaux des personnes accompagnĂ©es. La notion de reprĂ©sentant lĂ©gal disparaĂźt au profit de celle de personne chargĂ©e d’une mesure de protection juridique avec reprĂ©sentation article D. 311-11, alinĂ©a 3 ;dans les services tutĂ©laires 1 reprĂ©sentant des mandataires judiciaires Ă  la protection des majeurs MJPM ;si des bĂ©nĂ©voles interviennent dans l’ESSMS 1 reprĂ©sentant de ceux-ci ;dans les Ă©tablissements d’hĂ©bergement pour personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes EHPAD le mĂ©decin coordonnateur ; 1 reprĂ©sentant des membres de l’équipe mĂ©dico-soignante. En toutes hypothĂšses, le nombre des reprĂ©sentants des personnes accueillies, des famille ou des reprĂ©sentants lĂ©gaux devra ĂȘtre supĂ©rieur Ă  la moitiĂ© du nombre total des membres du CVS. Par ailleurs, l’article D. 311-6 sera abrogĂ©. Il prĂ©voit actuellement que l’absence de dĂ©signation de titulaires et supplĂ©ants ne fait pas obstacle Ă  la mise en place du CVS tant que le nombre de reprĂ©sentants des personnes accueillies et de leurs familles ou de leurs reprĂ©sentants lĂ©gaux est supĂ©rieur Ă  la moitiĂ© du nombre total des membres du conseil dĂ©signĂ©s. L’article D. 311-7 est Ă©galement modifiĂ©. Jusqu’à prĂ©sent, il prĂ©voit que lorsque le trĂšs jeune Ăąge des usagers rend impossible leur reprĂ©sentation directe, le collĂšge des personnes accueillies ne peut ĂȘtre formĂ© et seul le collĂšge des familles ou des reprĂ©sentants lĂ©gaux est constituĂ©. Dans la nouvelle configuration, lorsque ces usagers seront dans l’impossibilitĂ© de participer directement au CVS en raison de leur trĂšs jeune Ăąge, leurs siĂšges seront attribuĂ©s aux reprĂ©sentants des familles ou aux reprĂ©sentants lĂ©gaux. Enfin, l’article D. 311-18 est modifiĂ© pour permettre aux personnes suivantes d’assister aux dĂ©bats du CVS Peuvent demander Ă  assister aux dĂ©bats du conseil de la vie sociale 1 Ă©lu de la Commune d’implantation de l’activitĂ© ou un Ă©lu d’un groupement de coopĂ©ration intercommunal ;1 reprĂ©sentant du Conseil dĂ©partemental CD ; 1 reprĂ©sentant de l’autoritĂ© compĂ©tente pour dĂ©livrer l’autorisation ; 1 reprĂ©sentant du Conseil dĂ©partemental de la citoyennetĂ© et de l’autonomie CDCA ;la personne qualifiĂ©e figurant sur la liste conjointe du prĂ©fet de dĂ©partement, du directeur gĂ©nĂ©ral de l’agence rĂ©gionale de santĂ© ARS et du prĂ©sident du CD ;le reprĂ©sentant du DĂ©fenseur des droits. Mode de scrutin L’article D. 311–10 est modifiĂ© afin que soient Ă©lus par vote Ă  bulletin secret, Ă  la majoritĂ© des votants les reprĂ©sentants des personnes accueillies ou accompagnĂ©es ;le reprĂ©sentant de groupement des personnes accompagnĂ©es de la catĂ©gorie d’ESSMS concernĂ©e ;le reprĂ©sentant des familles ou des proches aidants des personnes accompagnĂ©es ;le reprĂ©sentant des reprĂ©sentants lĂ©gaux des personnes accompagnĂ©es ;dans les services tutĂ©laires le reprĂ©sentant des MJPM. Election du prĂ©sident par les membres du CVS L’article D. 311-9 dispose aujourd’hui que le prĂ©sident du CVS est Ă©lu au scrutin secret et Ă  la majoritĂ© des votants, par et parmi les membres reprĂ©sentant les personnes accueillies ou, en cas d’impossibilitĂ© ou d’empĂȘchement, par et parmi les familles ou les reprĂ©sentants lĂ©gaux. Cet article est modifiĂ© en cas d’impossibilitĂ© ou d’empĂȘchement des usagers, le prĂ©sident sera Ă©lu par et parmi les personnes suivantes reprĂ©sentant de groupement des personnes accompagnĂ©es de la catĂ©gorie d’ESSMS concernĂ©e ;reprĂ©sentant des familles ou des proches aidants des personnes accompagnĂ©es ; reprĂ©sentant des reprĂ©sentants lĂ©gaux des personnes accompagnĂ©es ; dans les services tutĂ©laires reprĂ©sentant des MJPM. Cette nouvelle disposition vaudra Ă©galement pour l’élection du prĂ©sident supplĂ©ant. DurĂ©e du mandat Jusqu’à prĂ©sent, il est prĂ©vu que les membres du CVS soient Ă©lus pour un mandat renouvelable d’au moins 1 an et de 3 ans au plus. L’article D. 311-8 prĂ©voit que la durĂ©e de ce mandat sera fixĂ©e par le rĂšglement intĂ©rieur du CVS. Par ailleurs, dans le secteur public, le reprĂ©sentant des professionnels ne perdra plus automatiquement son mandat lorsqu’il cessera d’appartenir au comitĂ© technique d’établissement CTE ou Ă  la commission administrative paritaire CAP, du fait de la suppression de la deuxiĂšme phrase de l’article D. 311-14. Attributions Les attributions du CVS seront modifiĂ©es, du fait du changement de rĂ©daction de l’article D. 311-15. Le conseil exercera donc les attributions suivantes donner son avis et faire des propositions sur toute question intĂ©ressant le fonctionnement de l’ESSMS, notamment sur les droits et libertĂ©s des personnes accompagnĂ©es,l’organisation intĂ©rieure et la vie quotidienne,les activitĂ©s,l’animation socio-culturelle,les prestations proposĂ©es,les projets de travaux et d’équipements,la nature et le prix des services rendus,l’affectation des locaux collectifs,l’entretien des locaux, les relogements prĂ©vus en cas de travaux ou de fermeture,l’animation de la vie institutionnelle,les mesures prises pour favoriser les relations entre les participants Ă  la vie institutionnelle,les modifications substantielles touchant aux conditions de prise en charge ; ĂȘtre associĂ© Ă  l’élaboration ou Ă  la rĂ©vision du projet d’établissement ou de service, en particulier son volet portant sur la politique de prĂ©vention et de lutte contre la maltraitance ; ĂȘtre entendu lors de la procĂ©dure d’évaluation ;ĂȘtre informĂ© des rĂ©sultats de l’évaluation ;ĂȘtre associĂ© aux mesures correctrices Ă  mettre en place suite au rĂ©sultat de l’évaluation ;dans les maison d’accueil spĂ©cialisĂ©es MAS et les Ă©tablissements d’accueil mĂ©dicalisĂ© EAMĂ , ĂȘtre consultĂ© sur le plan d’organisation des transports produit dans le dossier budgĂ©taire ;en EHPAD, examiner les rĂ©sultats de l’enquĂȘte de satisfaction annuelle rĂ©alisĂ©e sur la base d’une mĂ©thodologie et d’outils Ă©laborĂ©s par la Haute autoritĂ© de santĂ© HAS ;rendre un avis prĂ©alablement Ă  la mise en place de modalitĂ©s alternatives de participation dans le cadre e la dĂ©marche d’évaluation de la qualitĂ© des prestations ;rĂ©diger un rapport d’activitĂ© annuel que le prĂ©sident du conseil devra prĂ©senter Ă  l’instance compĂ©tente de l’organisme gestionnaire. Contenu du rĂšglement intĂ©rieur Seront transfĂ©rĂ©s du rĂšglement de fonctionnement au rĂšglement intĂ©rieur du CVS les Ă©lĂ©ments affĂ©rents aux modalitĂ©s de dĂ©signation des reprĂ©sentants des personnes accueillies dans les centres d’hĂ©bergement et de rĂ©insertion sociale CHRS ; les ESSMS accompagnant les personnes confrontĂ© Ă  des difficultĂ©s spĂ©cifiques ; les centres d’accueil pour demandeurs d’asile CADA. Fonctionnement Convocation L’article D. 311-16 est modifiĂ© sur 2 points la convocation aux rĂ©unions du CVS devra ĂȘtre adressĂ©e Ă  ses membres au moins 15 jours Ă  l’avance et non plus 8 jours avant ;la convocation du CVS Ă  l’initiative de ses membres sera possible Ă  la majoritĂ© simple et non plus Ă  la majoritĂ© qualifiĂ©e des 2/3. Attributions du prĂ©sident Le prĂ©sident du CVS devra, en application du nouvel article D. 311-9, alinĂ©a 2, assurer l’expression libre de tous les membres. Par ailleurs, lorsque le prĂ©sident du CVS sera saisi de demandes d’information ou de rĂ©clamations concernant un Ă©vĂ©nement indĂ©sirable grave EIG ou un Ă©vĂ©nement indĂ©sirable grave associĂ©es aux soins EIGS, il devra orienter les demandeurs vers les personnes qualifiĂ©es, le dispositif de mĂ©diation ou le dĂ©lĂ©guĂ© territorial du DĂ©fenseur des droits. Reddition des avis Pour tenir compte des modifications opĂ©rĂ©es dans la composition du CVS l’article D. 311-17 prĂ©voit que les avis ne seront valablement Ă©mis que si le nombre des personnes prĂ©sentes reprĂ©sentants des personnes accompagnĂ©es ;reprĂ©sentant du groupement de personnes accompagnĂ©es de la catĂ©gorie d’ESSMS concernĂ©e ;reprĂ©sentant des familles ou des proches aidants des personnes accompagnĂ©es ;reprĂ©sentant des reprĂ©sentants lĂ©gaux des personnes accompagnĂ©es ;dans les services tutĂ©laires reprĂ©sentant des MJPM ; est supĂ©rieur Ă  la moitiĂ© des membres. Établissement du relevĂ© de conclusions La rĂ©daction de l’article D. 311-20 est totalement modifiĂ©. DĂ©sormais, le relevĂ© de conclusions de chaque sĂ©ance du CVS sera Ă©tabli par le secrĂ©taire de sĂ©ance, dĂ©signĂ© par et parmi les personnes accompagnĂ©es ou, en cas d’impossibilitĂ© ou d’empĂȘchement, par et parmi le reprĂ©sentant de groupement des personnes accompagnĂ©es de la catĂ©gorie d’ESSMS concernĂ©e ;le reprĂ©sentant des familles ou des proches aidants des personnes accompagnĂ©es ;le reprĂ©sentant des reprĂ©sentants lĂ©gaux des personnes accompagnĂ©es ;dans les services tutĂ©laires le reprĂ©sentant des MJPM. Le secrĂ©taire de sĂ©ance pourra ĂȘtre assistĂ© en tant que de besoin par l’administration de l’ESSMS ou du lieu de vie et d’accueil LVA. Le relevĂ© de conclusions sera signĂ© par le prĂ©sident puis soumis Ă  approbation Ă  la sĂ©ance suivante du CVS aprĂšs avoir Ă©tĂ© joint Ă  la convocation. Enfin, le relevĂ© de conclusions du CVS sera transmis Ă  l’instance compĂ©tente de l’organisme gestionnaire et Ă  l’autoritĂ© administrative compĂ©tente pour l’autorisation. Suivi des avis Les modalitĂ©s sous lesquelles le CVS est informĂ© des suites rĂ©servĂ©es Ă  ses avis devront ĂȘtre dĂ©finies dans son rĂšglement intĂ©rieur article D. 311-29 modifiĂ©. Les autres formes de participation Choix de la forme de participation Dans le cas gĂ©nĂ©ral, les formes de participation alternatives au CVS pourront s’opĂ©rer article D. 311-21 par toute modalitĂ© dĂ©terminĂ©e par le responsable de l’ESSMS ;comme prĂ©cĂ©demment, par l’instauration de groupes d’expression ;l’organisation de consultations de l’ensemble des personnes accompagnĂ©es ainsi que des reprĂ©sentants du groupement des personnes accompagnĂ©es de la catĂ©gorie d’ESSMS concernĂ©e, des familles ou des proches aidants, des reprĂ©sentants lĂ©gaux et, dans les services tutĂ©laires, du reprĂ©sentant des MJPM ;comme prĂ©cĂ©demment, des enquĂȘtes de satisfaction. Dans le cas particulier des EHPAD, en vertu du nouvel article D. 311-15-III et en sus du dispositif de participation par le CVS, il conviendra de rĂ©aliser une enquĂȘte de satisfaction annuelle sur la base d’une mĂ©thodologie et d’outils Ă©laborĂ©s par la HAS. Les rĂ©sultats de cette enquĂȘte devront ĂȘtre affichĂ©s dans l’espace d’accueil et examinĂ©s annuellement par le CVS. Acte institutif La nouvelle rĂ©daction de l’article D. 311-22 prĂ©voit que l’acte instituant des instances de participation autres que le CVS devra prĂ©ciser la composition et les modalitĂ©s de fonctionnement de ces instances, lesquelles devront impĂ©rativement comporter, en nombre supĂ©rieur Ă  la moitiĂ©, les reprĂ©sentants du groupement des personnes accompagnĂ©es de la catĂ©gorie d’ESSMS concernĂ©e ; des familles ou des proches aidants des personnes accompagnĂ©es ; des reprĂ©sentants lĂ©gaux des personnes accompagnĂ©es ; dans les services tutĂ©laires des MJPM. Contenu du rĂšglement intĂ©rieur Seront transfĂ©rĂ©es dans le rĂšglement intĂ©rieur les prĂ©visions contenues jusqu’ici dans le rĂšglement de fonctionnement concernant l’adaptation d es modalitĂ©s de consultation mises en oeuvre compte tenu des formes de participation instituĂ©es ;les modalitĂ©s d’établissement et de dĂ©libĂ©ration des comptes rendus de sĂ©ance des instances alternatives au CVS compte tenu des caractĂ©ristiques particuliĂšres des modes de participation instituĂ©s ;les modalitĂ©s d’élection ou de dĂ©signation Ă  ces mĂȘmes instances de participation des reprĂ©sentants des personnes accueillies ou prises en charge, de ceux des familles ou de ceux des titulaires de l’exercice de l’autoritĂ© parentale ou des reprĂ©sentants lĂ©gaux, de ceux des membres du personnel et de ceux de l’organisme gestionnaire. Organisation de la consultation La modification de l’article D. 311-23 conduira Ă  ce que l’organisation de la consultation, par envoi de l’ordre du jour accompagnĂ© des explications nĂ©cessaires Ă  sa comprĂ©hension, soit obligatoirement notifiĂ©e aux membres des instances 15 jours au plus tard avant leur tenue, non plus 7 jours auparavant comme c’est le cas aujourd’hui. Dispositions communes au CVS et aux autres formes de participation Jusqu’à prĂ©sent, l’article D. 311-26 prĂ©voit que, quelque soit la forme de participation, les reprĂ©sentants des personnes accompagnĂ©es soit consultĂ© sur tout projet de modification du rĂšglement de fonctionnement et du projet d’établissement ou de service. La modification de cet article exclura de l’obligation de consultation les projets de modification du rĂšglement de fonctionnement, le texte visant dĂ©sormais celles du rĂšglement intĂ©rieur de l’instance de consultation et celles du projet d’établissement ou de service. Par ailleurs, en vertu de la nouvelle rĂ©daction de l’article D. 311-32-1, l’accĂšs aux relevĂ©s de conclusions – quelle que soit la forme de participation – est Ă©largi Ă  toutes les personnes chargĂ©es d’une mesure de protection juridique avec reprĂ©sentation ainsi qu’aux reprĂ©sentants des groupement de personnes accompagnĂ©es de la catĂ©gorie d’ESSMS concernĂ©e et ce, mĂȘme s’ils ne sont pas membres des instances qui les ont Ă©mis. 2. Commentaire L’édiction de ce dĂ©cret Ă©tait trĂšs attendue aprĂšs le rapport de la DĂ©fenseure des droits de mai 2021 sur le respect des droits des rĂ©sidents d’EHPAD et les dĂ©veloppements mĂ©diatiques du scandale OrpĂ©a ». Il est certain qu’une plus grande effectivitĂ© des droits fondamentaux des personnes accueillies ou accompagnĂ©es en ESSMS devait ĂȘtre recherchĂ©e. De ce point de vue, l’ouverture des instances de participation Ă  un plus grand nombre de personnes – Ă©lus locaux, personne qualifiĂ©e, dĂ©lĂ©guĂ© du DĂ©fenseur des droits, membre du CDCA, reprĂ©sentant de l’autoritĂ© administrative ayant dĂ©livrĂ© l’autorisation – doit ĂȘtre saluĂ©e car leur regard sera sans doute gage d’une amĂ©lioration des pratiques. Ceci Ă©tant, cette premiĂšre lecture du nouveau rĂ©gime rĂ©glementaire suscite la dĂ©ception pour plusieurs raisons l’accroissement de la complexitĂ© du dispositif, en particulier s’agissant des formes de participation alternatives au CVS ;l’invention de la notion de reprĂ©sentant de groupement des personnes accompagnĂ©es de la catĂ©gorie concernĂ©e d’établissements ou de services », sans qu’aucune dĂ©finition ne soit donnĂ©e de tels groupements et ce, alors que la logique qui semble prĂ©sider Ă  ce choix est celle d’une sanitarisation » de la reprĂ©sentation des personnes. En effet, dans les Ă©tablissements de santĂ©, la reprĂ©sentation des patients au sein les commissions des usagers CDU est assurĂ©e par les membres d’associations de patients agréées par le ministre des solidaritĂ©s et de la santĂ©. Faut-il croire que le recours Ă  l’agrĂ©ment d’association d’usagers est d’actualitĂ© ? Un tel procĂ©dĂ© n’est pas sans rappeler l’invention rĂ©cente de la notion inconsistante d’ autoritĂ© extĂ©rieure » dans le rĂ©gime du projet d’établissement, rĂ©formĂ© lui aussi Ă  la va-vite ;l’absence de prĂ©cisions sur le traitement d’un certain nombre de situations problĂ©matiques rencontrĂ©es dans les ESSMS. Il aurait notamment Ă©tĂ© utile d’indiquer le sort Ă  rĂ©server au mandat des membres des CVS qui n’ont plus de lien avec l’ESSMS – leur proche Ă©tant dĂ©cĂ©dĂ© ou ayant quittĂ© l’établissement ou le service – ou encore de prĂ©voir une maniĂšre d’assurer la continuitĂ© de la reprĂ©sentation des usagers en cas de carence aux Ă©lections du CVS ; l’absence de formation des membres des CVS, alors que celle-ci semble indispensable pour favoriser leur investissement dans cette instance ;l’absence relative d’intĂ©rĂȘt de la nouvelle dĂ©finition des attributions des CVS, alors mĂȘme que l’actuelle est suffisamment gĂ©nĂ©rale pour couvrir l’intĂ©gralitĂ© des aspects de l’organisation et du fonctionnement des ESSMS ;surtout, la suppression de l’obligation de soumettre Ă  consultation l’adoption et la modification du rĂšglement de fonctionnement. Il aurait Ă©tĂ© pertinent de prendre le temps de remettre Ă  plat l’ensemble du rĂ©gime juridique de la protection des droits des personnes accueillies ou accompagnĂ©es, avec l’ambition de corriger les imperfections non seulement des instances de participation mais aussi – de maniĂšre concomitante et cohĂ©rente – du contrat de sĂ©jour et du rĂšglement de fonctionnement ; certaines de ces imperfections ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dĂ©crit sur ce blog, Ă  la suite de la modification du rĂ©gime du projet d’établissement. En dĂ©finitive, les modifications promises paraissent ne pas ĂȘtre Ă  la hauteur des ambitions affichĂ©es, sans doute en raison d’une prĂ©cipitation dont on peut s’interroger sur les causes. Renforcer l’effectivitĂ© du respect des droits des personnes demande du travail et ne saurait se rĂ©sumer Ă  un effet d’affichage. Les professionnels sont malheureusement habituĂ©s Ă  ces changements juridiques insuffisamment rĂ©flĂ©chis qui interviennent en rĂ©action Ă  des Ă©vĂ©nements mĂ©diatiques ; la modification du rĂ©gime du contrat de sĂ©jour avec la loi ASV, au lendemain de l’affaire dite de la nonagĂ©naire de Chaville », constitue Ă  cet Ă©gard un prĂ©cĂ©dent Ă©clairant confusion entre contrat de bail et contrat de sĂ©jour, invention d’un avenant de restriction de la libertĂ© d’aller et venir Ă  la lĂ©galitĂ© douteuse, absence de prise en compte des apports du droit de la consommation, ignorance dĂ©libĂ©rĂ©e du besoin d’encadrer la pratique – hĂ©las parfois nĂ©cessaire – de la contention. Il faudra donc attendre une nouvelle occasion – plus sereine ? – pour repenser et réécrire dans son ensemble le corpus de la protection des droits fondamentaux des personnes vulnĂ©rables 
 Pour allouer aux ESSMS les moyens nĂ©cessaires Ă  l’animation d’un vĂ©ritable processus participatif 
 Pour restaurer la mission rĂ©galienne du contrĂŽle 
 L’affaire OrpĂ©a l’a bien montrĂ© si le respect de l’altĂ©ritĂ© est avant tout affaire d’éthique, alors il faut commencer par donner aux professionnels les moyens nĂ©cessaires Ă  la mise en oeuvre de dĂ©marches Ă©thiques qui, de longue date, sont prĂ©conisĂ©es dans les recommandations de bonnes pratiques professionnelles de la HAS et les avis du Conseil national consultatif d’éthique pour les sciences de la vie et de la santĂ© CCNE. Et il faut, pour ce faire, avoir la lĂ©gitimitĂ© nĂ©cessaire, ce qui est loin d’ĂȘtre le cas lorsque l’on a imposĂ© pendant des mois aux rĂ©sidents d’EHPAD, par de simples consignes administratives, des restrictions illĂ©gales de leurs libertĂ©s fondamentales. 2 399
MartineAggerbeck aprĂšs quatre ans comme prĂ©sidente du CVS Ă  l’EHPAD « la RĂ©sidence du Plateau » d’Athis-Mons, comme reprĂ©sentante des familles relate l’intĂ©rĂȘt de son
5 rue des Bernardins 50160 TORIGNY-LES-VILLES Tel. 02 33 77 20 20 Fax. 02 33 77 20 29 Email ehpadtorigni Contact pour les familles des rĂ©sidents accueil-mr-torigni Accueil PrĂ©sentation ActualitĂ©s – Coronavirus Animations Repas Inscription Contact Menu
Celuici doit obligatoirement faire connaitre aux membres du conseil de la vie sociale les suites, favorables ou défavorables, qu'il entend réserver aux avis et aux propositions formulés. Est élu le candidat ayant obtenu le plus grand nombre de voix et, en cas d'égalité, un tirage au sort est effectué. Le président est élu parmi les
PrĂ©sentation des projets et de la vision de nos EHPAD Notre vocation est de respecter les libertĂ©s, les rythmes de vie et l'intimitĂ© de chacun de nos rĂ©sidents. DĂ©couvrez notre dĂ©marche et les membres de notre association. Nous contacter Nous avons pour vocation l’accueil, l’hĂ©bergement et l’accompagnement des personnes ĂągĂ©es en milieu collectif. Nous devons apporter une rĂ©ponse adaptĂ©e quand la dĂ©pendance survient et mettre tout en Ɠuvre pour que l’installation se fasse dans les meilleures est donc nĂ©cessaire d’accompagner les rĂ©sidents dans un projet de vie afin de les aider Ă  conserver leur autonomie le plus longtemps possible. Slide title Write your caption here Button Slide title Write your caption here Button Notre dĂ©marche ‱ Établir un climat de confiance avec le rĂ©sident,‱ Tenir compte des choix et du rythme de vie de chacun,‱ Respecter l’intimitĂ© et les idĂ©es de chacun,‱ Impliquer les rĂ©sidents dans la vie collective de l’établissement en fonction des capacitĂ©s physiques et intellectuelles,‱ Maintenir le contact avec le monde extĂ©rieur et renforcer le lien social en associant le plus possible les familles Ă  la vie de l’établissement au travers du Conseil de la Vie Sociale, de rĂ©unions Ă  thĂšmes ou d’activitĂ©s diverses, Projet d'Ă©tablissement Le fonctionnement d’une Maison de Retraite est encadrĂ© par la loi. Pour pouvoir accueillir des personnes dĂ©pendantes, l’Ehpad doit signer une convention tripartite avec le Conseil gĂ©nĂ©ral et l’ARS. Cette convention, signĂ©e pour cinq ans, dĂ©finit les conditions de fonctionnement de l’établissement sur le plan financier, mais aussi sur la qualitĂ© de la prise en charge des personnes hĂ©bergĂ©es et des soins. Par ailleurs, chaque Maison de Retraite prend en retour des engagements d’amĂ©lioration et de dĂ©veloppement de l’offre aux rĂ©sidents et nĂ©gocie le financement des mesures qu’elle envisage recrutements, formation du personnel, amĂ©nagement des locaux, etc.. Elle s’engage alors dans un projet d’établissement qui dĂ©finit les missions, les orientations, et les valeurs sur lesquelles les professionnels vont s’appuyer dans leur action quotidienne. Ce projet est Ă©laborĂ© en concertation avec les rĂ©sidents, le personnel, les intervenants extĂ©rieurs, ainsi que les organismes de contrĂŽle de la Maison de Retraite. Le projet d’établissement a Ă©tĂ© finalisĂ© en 2011 dans le cadre d’une dĂ©marche participative avec les professionnels et le Conseil d’Administration. Il a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© au CVS et validĂ© par le Conseil d’Administration, il porte sur ‱ Les valeurs et missions,‱ Le projet de soins,‱ Le projet d’animation et de vie sociale,‱ Les moyens humains,‱ Les projets individualisĂ©s,‱ Les fiches actions. Gouvernance La Gouvernance regroupe l’ensemble des mesures, des rĂšgles, des organes de dĂ©cision, d’information et de surveillance qui permettent d’assurer le bon fonctionnement et le contrĂŽle de l’établissement. Elle a pour but de fournir l’orientation stratĂ©gique, de s’assurer que les objectifs sont atteints, que les risques sont gĂ©rĂ©s et que les ressources sont utilisĂ©es dans un esprit responsable. Elle veille en prioritĂ© au respect des intĂ©rĂȘts des ayants droits » citoyens, pouvoirs publics, partenaires, actionnaires
 et Ă  faire en sorte que leurs voix soient entendues dans la conduite des affaires. Conseil d'administration L’Association Saint-Joseph / Sainte Sophie est administrĂ©e par un Conseil d’Administration composĂ© Des membres Ă©lus,Des membres supplĂ©ants,Des maires de la Verrie et de la GaubretiĂšre, membres de droit ou leurs reprĂ©sentants,Des reprĂ©sentants de l’ÉvĂȘchĂ©. Les membres du Conseil d’Administration sont Ă©lus parmi les membres de l’association, Ă  l’exclusion du personnel, par l’AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale pour une durĂ©e de 4 ans et renouvelable par moitiĂ© tous les deux ans. Le directeur des Ă©tablissements participe au Conseil d’Administration avec voix consultative. Le Conseil d’Administration a pour attribution de mettre en Ɠuvre et promouvoir les buts de l’Association, notamment Assurer la gestion financiĂšre de l’Association en Ă©tablissant un budget prĂ©visionnel et en contrĂŽlant la stratĂ©gie conduite par le dirigeant,Apporter une lĂ©gitimitĂ© et un soutien Ă  l’Association,DĂ©cider des partenariats ou des actions de coopĂ©ration avec des organismes Ă  caractĂšre social,DĂ©fendre les intĂ©rĂȘts matĂ©riels, moraux et patrimoniaux de l’Association. Le Conseil de la Vie Sociale est un outil destinĂ© Ă  garantir les droits des usagers et leur participation au fonctionnement de l’établissement d’accueil. C’est un lieu d’échange et d’écoute qui a pour vocation de favoriser la participation des rĂ©sidents. Il convient aussi de souligner que le Conseil de Vie Sociale est une instance collĂ©giale qui doit donc impĂ©rativement fonctionner de maniĂšre dĂ©mocratique. Il donne son avis et fait des propositions sur toutes questions concernant le fonctionnement de l’établissement et ses projets L’organisation intĂ©rieure et la vie quotidienne, Les activitĂ©s, L’animation socioculturelle et les services thĂ©rapeutiques, L’adaptation du cadre de vie ergonomie, confort sĂ©curitĂ©, amĂ©nagements, etc., La nature et le prix des services rendus, L’affectation et l’entretien des locaux, Les relogements prĂ©vus en cas de travaux ou de fermeture, L’animation de la vie institutionnelle et les mesures prises pour favoriser les relations entre les participants, Les modifications substantielles touchant aux conditions de prise en charge. Les avis et les propositions adoptĂ©s par les membres du Conseil de la Vie Sociale font l’objet d’un relevĂ© de conclusions qui est, d’une part, adoptĂ© avant ou lors de la prochaine rĂ©union du Conseil et, d’autre part, adressĂ© au Conseil d’Administration de l’Association. Celui-ci doit obligatoirement faire connaĂźtre aux membres du Conseil de la Vie Sociale les suites, favorables ou dĂ©favorables qu’il entend rĂ©server aux avis et aux propositions formulĂ©s. Le prĂ©sident est Ă©lu parmi les usagers. La durĂ©e du mandat des membres du Conseil de Vie Sociale varie d’un Ă  trois ans maximum. Vous souhaitez en savoir davantage sur notre projet d’établissement ou rejoindre notre conseil de vie ? Appelez-nous au 02 51 65 92 69 Nous contacter
LeCESE, cet inconnu. Le Conseil Économique, Social et Environnemental (le CESE ), est la troisiĂšme assemblĂ©e de la RĂ©publique, mais sa voix reste peu audible et son coĂ»t est dĂ©criĂ©. Son budget total est de 46,1 M€. Pourtant le CESE – comme chaque CESER en rĂ©gion – est la voix de la sociĂ©tĂ© civile par excellence.
Conseil d'administration Conseil de la vie sociale CVS Le Conseil de la Vie Sociale est une instance qui a un rĂŽle consultatif. Cette instance peut donner son avis et faire des propositions sur toute question intĂ©ressant le fonctionnement de l'Ă©tablissement notamment sur la vie quotidienne de l'Ă©tablissement et des rĂ©sident, les activitĂ©s, l'animation socio-culturelle, les projets de travaux et d'Ă©quipement, la nature et le prix des services rendus par l'Ă©tablissement, l'entretien des locaux.... Le Conseil de la Vie Sociale au sein de l'EPMS est organisĂ© de la maniĂšre suivante SiĂšge au CVS les membres Ă©lus avec voix dĂ©libĂ©rative - des reprĂ©sentants des rĂ©sidents - des reprĂ©sentants des familles / reprĂ©sentants lĂ©gaux - des reprĂ©sentants du personnel - un reprĂ©sentant de l'organisme gestionnaire Assiste Ă©galement aux instances le cadre de santĂ© de l'EHPAD, le cadre socio-Ă©ducatif du foyer de vie et le responsable de l'UPHV. Le CVS se rĂ©unit au moins 3 fois par an. Les reprĂ©sentants sont Ă©lus pour un mandat de 3 ans renouvelables. Les personnes souhaitant siĂ©ger au CVS, peuvent rĂ©pondre Ă  l'appel Ă  candidature organisĂ© avant chaque Ă©lection. Commission des menus Les commissions des menus permettent aux rĂ©sidents de participer Ă  la vie de la structure en apportant leurs avis sur les menus. Cela permet Ă  l'Ă©tablissement d'ĂȘtre Ă  l'Ă©coute des propositions des rĂ©sidents sur la prestation alimentaire au sein de l'EPMS. Ces commissions se dĂ©roulent de la façon suivante EHPAD Une commission des menus avec les rĂ©sidents trois fois/an. Cette commission se dĂ©roule avec l'aide des animateurs. Les objectifs de ces commissions de menus sont de faire participer les rĂ©sidents, de les Ă©couter et de prendre en compte leurs idĂ©es/ suggestions lorsque cela est possible. Ce temps est un moment convivial oĂč chacun est libre de s'exprimer et ĂȘtre entendu des cuisiniers. FOYER DE VIE Une commission des menus avec les rĂ©sidents trois fois / an. Cette commission se dĂ©roule avec l'aide des Ă©ducateurs de chaque unitĂ©. Les objectifs sont les mĂȘmes que sur l'Ehpad. Lors de ces commissions chacun s'exprime librement, donne des idĂ©es sur des plats qu'il a envie de manger ; sur ce qui est apprĂ©ciĂ© ou non, et, les rĂ©sidents prĂ©sents peuvent se porter parole des autres rĂ©sidents. Instances relatives au fonctionnement de l'Ă©tablissement - ComitĂ© d'HygiĂšne, de SĂ©curitĂ© et des Conditions de Travail CHSCT - ComitĂ© Technique d'Etablissement CTE
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LeConseil de la vie sociale (CVS) est un relais pour faire entendre la voix du résident ou de sa famille. Il est obligatoire dans toutes les maisons de retraite. Il doit comprendre au moins deux représentants

Une voix pour faire valoir les droits des rĂ©sidents et des familles en EHPAD, France Assos SantĂ© PACA alerte ! Face au vieillissement massif de la population et l’augmentation des demandes d’accueil en Ă©tablissement mĂ©dico-social, le fonctionnement de ces structures peuvent-elles vĂ©ritablement garantir le respect de la dignitĂ© des personnes dans tous les aspects de leur parcours de vie ?

Lemeneur fait des gestes (vagues pour faire varier la durĂ©e du son et la hauteur) le groupe dessine le geste avec sa voix. Proposer Ă  des enfants de prendre le rĂŽle de chef d’orchestre. C2 C3 La marmite des sons Objectif : jouer avec les sonoritĂ©s de la langue En cercle, matĂ©rialiser au centre la « marmite » avec un cerceau ou un carton.
ï»żLe conseil de vie sociale est obligatoire en maison de retraite et en EHPAD, afin de faire participer les seniors Ă  la vie de l’établissement. Il repose sur une organisation dĂ©mocratique avec des membres Ă©lus par les rĂ©sidents, pour que chacun puisse faire entendre sa voix. Le conseil de vie sociale permet d’organiser des projets, mais aussi de modifier le rĂšglement intĂ©rieur pour rĂ©pondre aux besoins de tous. Vous souhaitez participer au conseil de vie sociale ? On vous explique tout. Le conseil de vie sociale en EHPAD qu’est-ce que c’est ?Le conseil de vie sociale en EHPAD permet de pointer du doigt tous les points importants du rĂšglement intĂ©rieur de l’établissement, tous les aspects qui constituent sa vie quotidienne. Le plus souvent y sont Ă©voquĂ©s l’organisation intĂ©rieure, les activitĂ©s et animations proposĂ©es, la vie quotidienne, les services thĂ©rapeutiques, et les projets d’évolution pour l’établissement travaux, Ă©quipements, etc.. Ce conseil se rĂ©unit au minimum trois fois par an, sur convocation du prĂ©sident du conseil. Il fixe alors l’ordre du jour et les dĂ©bats peuvent commencer. Si une dĂ©cision est prise lors de ce conseil, elle n’est valable que si le nombre de reprĂ©sentants des rĂ©sidents et des familles prĂ©sents est supĂ©rieur Ă  la moitiĂ© des membres rĂ©unis. Chaque rĂ©union fait l’objet d’un compte rendu Ă©mis par le secrĂ©taire de sĂ©ance dĂ©signĂ© par les rĂ©sidents. Les membres du conseil sont Ă©lus pour au minimum un an et au maximum trois ans par les de votre visite en maison de retraite ou en EHPAD, vous pouvez demander le rapport avec toutes les derniĂšres dĂ©cisions prises par le conseil de vie sociale, ce qui vous permettra de mieux connaĂźtre la vie de l’établissement. Qui participe au conseil de vie sociale en EHPAD ?Le conseil de vie sociale, afin d’ĂȘtre le plus objectif possible, rĂ©unit tous les acteurs concernĂ©s par la vie de l’EHPAD, soit les rĂ©sidents, leur famille, le personnel et la direction. Le conseil est obligatoirement composĂ© de deux rĂ©sidents de l’établissement, un reprĂ©sentant des familles, un reprĂ©sentant du personnel de l’établissement, un reprĂ©sentant de l’organisme gestionnaire. Il s’agit lĂ  de la configuration minimale du conseil de vie sociale mais pour chaque partie, plusieurs reprĂ©sentants peuvent intĂ©grer le conseil sur la base du volontariat. Ainsi chaque rĂ©sident, membre de la famille ou reprĂ©sentant lĂ©gal, chaque membre du personnel et de la direction peut demander Ă  intĂ©grer le conseil. Le but Ă©tant de donner au maximum la parole aux rĂ©sidents, les seniors et leurs familles doivent toujours reprĂ©senter plus de la moitiĂ© des membres prĂ©sents au conseil, sinon les dĂ©cisions prises ne sont pas valables. Le conseil peut Ă©galement demander la participation de tierces personnes Ă  titre consultatif, pour les aider dans les dĂ©cisions Ă  entendre sa voix lors du conseil de vie sociale en EHPAD Le prĂ©sident du conseil de vie sociale est systĂ©matiquement un rĂ©sident. Chaque rĂ©sident peut candidater lors de la fin de mandat du prĂ©sident prĂ©cĂ©dent. Les Ă©lections se font au plus grand nombre de voix, et au tirage au sort en cas d’égalitĂ©. Tous les rĂ©sidents de l’EHPAD sont invitĂ©s Ă  voter pour Ă©lire leurs reprĂ©sentants au conseil de vie sociale. Ces reprĂ©sentants vont voter Ă  leur tour pour choisir le prĂ©sident du conseil. Ces Ă©lections sont cruciales pour que les rĂ©sidents puissent se faire entendre au mieux. En effet, le conseil de vie sociale permet de faire remonter les problĂšmes rencontrĂ©s, d’en discuter et d’essayer de trouver des solutions. Si vous rencontrez des problĂšmes dans votre Ă©tablissement, si vous avez des idĂ©es d’amĂ©liorations, des activitĂ©s Ă  proposer, ou des questions sur les services de l’EHPAD, n’hĂ©sitez pas Ă  vous tourner vers vos reprĂ©sentants, pour pouvoir proposer des mesures lors du prochain conseil de vie sociale prend une place importante dans la qualitĂ© de vie des maisons de retraite et EHPAD, n’hĂ©sitez donc pas Ă  faire appel Ă  lui ou mĂȘme Ă  vous prĂ©senter comme membre. Vous vivez en maison de retraite ou en EHPAD et ĂȘtes membre du conseil de vie sociale ? Partagez avec nous votre expĂ©rience en commentaire !
LeConseil de la vie sociale en accueil de jour peut donc ĂȘtre prĂ©cieux pour participer Ă  la vie de l’établissement, des activitĂ©s proposĂ©es aux rĂ©sidents aux actions de
CommunautĂ© Orange internet & fixe mon tĂ©lĂ©phone par internet et fixe ProblĂšme tĂ©lĂ©phone ligne fixe je n'entends pas m... Recherchez dans la CommunautĂ© Activer les suggestions La fonction de suggestion automatique permet d'affiner rapidement votre recherche en suggĂ©rant des correspondances possibles au fur et Ă  mesure de la frappe. Affichage des rĂ©sultats de Rechercher plutĂŽt Vouliez-vous dire internet & fixe mon tĂ©lĂ©phone par internet et fixe Options S'abonner au fil RSS Marquer le sujet comme nouveau Marquer le sujet comme lu Placer ce Sujet en tĂȘte de liste pour l'utilisateur actuel Marquer S'abonner Page imprimable ProblĂšme tĂ©lĂ©phone ligne fixe je n'entends pas mon correspondant mais lui m'entend. Bonjour,Je viens d'emmĂ©nager et d'installer une livebox play avec la fibre. Depuis mon tĂ©lĂ©phone ne marche pas lors qu'il fonctionnait trĂšs bien avant mon fait quand je dĂ©croche mon tĂ©lĂ©phone pour rĂ©pondre Ă  un appel, je n'entends pas mon correspondant mais lui m' quand je veux passer un appel, il n'y a pas de tonalitĂ© mais quand je fais le numĂ©ro pas de tonalitĂ© d'attente, mon correspondant m'entend mais moi je ne l'entends trouver une solution Ă  mon problĂšme?Bien cordialement,Laurianne Tous les sujets du forum Sujet prĂ©cĂ©dent Sujet suivant Re ProblĂšme tĂ©lĂ©phone ligne fixe je n'entends pas mon correspondant mais lui m'entend. Bonsoir Kichkoul1- Commence par Ă©teindre et rallumer Ă©lectriquement ta Livebox puis patiente Si c'est toujours KO alors rĂ©cupĂšre tes identifiants de connexion et mot de passe puis fais une remise Ă  zĂ©ro de ta Livebox Livebox 2 remettre Ă  zĂ©roLivebox 3 Play remettre Ă  zĂ©roLivebox 4 remettre Ă  zĂ©ro maj du 19/09/16 -“J’entends et j’oublie, Je vois et je me souviens, Je fais et je comprends.” Confucius 21 RÉPONSES 21 PrĂ©cĂ©dent 1 2 3 Suivant Re ProblĂšme tĂ©lĂ©phone ligne fixe je n'entends pas mon correspondant mais lui m'entend. Bonsoir Kichkoul1- Commence par Ă©teindre et rallumer Ă©lectriquement ta Livebox puis patiente Si c'est toujours KO alors rĂ©cupĂšre tes identifiants de connexion et mot de passe puis fais une remise Ă  zĂ©ro de ta Livebox Livebox 2 remettre Ă  zĂ©roLivebox 3 Play remettre Ă  zĂ©roLivebox 4 remettre Ă  zĂ©ro maj du 19/09/16 -“J’entends et j’oublie, Je vois et je me souviens, Je fais et je comprends.” Confucius Re ProblĂšme tĂ©lĂ©phone ligne fixe je n'entends pas mon correspondant mais lui m'entend. Bonjour Kichkoul,Avez-vous suivi les conseils de Grenadille ?Pouvez-vous me dire si vos difficultĂ©s sont toujours d'actualitĂ© ?Si c'est le cas, je vous invite Ă  me communiquer en message privĂ© vos coordonnĂ©es nom, prĂ©nom, numĂ©ro de mobile, numĂ©ro de ligne fixe support. À partir de lĂ , je prendrai en charge votre dossier. Je reste Ă  votre disposition si journĂ©e. Re ProblĂšme tĂ©lĂ©phone ligne fixe je n'entends pas mon correspondant mais lui m'entend. Oui, ça a bien fonctionnĂ©! Merci Ă  vous. Re ProblĂšme tĂ©lĂ©phone ligne fixe je n'entends pas mon correspondant mais lui m'entend. Bonjour Kichkoul, Grenadille,Kichkoul, Je suis ravi que vos difficultĂ©s soient rĂ©solues. N'hĂ©sitez pas Ă  revenir vers moi si besoin.Grenadille, Je vous remercie pour votre vous souhaite une bonne journĂ©e. Re ProblĂšme tĂ©lĂ©phone ligne fixe je n'entends pas mon correspondant mais lui m'entend. Je suis passĂ©e en agence ce matin pour expliquer mon soucis de rĂ©ception d'appels....le conseiller m'a vendu un tĂ©lĂ©phone. De retour Ă  la maison, le soucis persiste malgrĂ© l'installation du nouvel appareil. GrĂące Ă  vous j'ai retrouvĂ© l'usage de ma ligne fixe. Merci Re ProblĂšme tĂ©lĂ©phone ligne fixe je n'entends pas mon correspondant mais lui m'entend. Merci beaucoup pour ces rencontrons le meme problĂšme depuis vendredi soir, nous avons achetĂ© un nouveau tĂ©lĂ©phone sans aprĂšs avoir effectuĂ© les manipulations decrites, tout journĂ©ee Re ProblĂšme tĂ©lĂ©phone ligne fixe je n'entends pas mon correspondant mais lui m'entend. merci maintenant mon tel fonctionne bonne journĂ©eGrenadille a Ă©crit Bonsoir Kichkoul1- Commence par Ă©teindre et rallumer Ă©lectriquement ta Livebox puis patiente Si c'est toujours KO alors rĂ©cupĂšre tes identifiants de connexion et mot de passe puis fais une remise Ă  zĂ©ro de ta Livebox Livebox 2 remettre Ă  zĂ©roLivebox 3 Play remettre Ă  zĂ©roLivebox 4 remettre Ă  zĂ©ro maj du 19/09/16 Re ProblĂšme tĂ©lĂ©phone ligne fixe je n'entends pas mon correspondant mais lui m'entend. probleme ligne fixe j entends mon correspondant mais lui ne m entend la ligne est coupĂ©!!! Re ProblĂšme tĂ©lĂ©phone ligne fixe je n'entends pas mon correspondant mais lui m'entend. PrĂ©cĂ©dent 1 2 3 Suivant TĂ©lĂ©phone par internet les tĂ©lĂ©phones compatibles Fermeture de l'application Livebox Phone Ligne fixe vĂ©rifier les branchements de votre installation

Voteou abstention, j’avais eu comme impression que ce sur quoi dimanche j’avais Ă  prendre position portait sur la vie municipale. ComplĂšte erreur ! Quelque chose m’aurait donc Ă©chappĂ© pour ne pas voir qu’en fait selon les « commentateurs avisĂ©s », il s’agissait d’un rĂ©fĂ©rendum pour ou contre Hollande. Qui ne portait pas son nom. Ma

AprĂšs six semaines de confinement destinĂ© Ă  contenir l’intrusion du virus, les visites des familles dans les Ehpad ont repris ce lundi selon un protocole trĂšs prĂ©cis. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Pour lire la suite de cet article Abonnez-vous Ă  partir de 1,59€/semaine. Sans engagement de durĂ©e. En profiter Vous ĂȘtes dĂ©jĂ  abonnĂ© ou inscrit ? Connectez-vous JlWdI.
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